Le Forum Africa 2017 qui se tenait dans la cité balnéaire égyptienne de Charm el-Cheick en Egypte du 7 au 9 décembre dernier, a exhorté le continent à augmenter le commerce intra-africain et le développement de la coopération Chine-Afrique annonce un communiqué final de la rencontre panafricaine.
Haut-Lieu d’échange, le Forum Africa dans son édition 2017 a lancé un véritable plaidoyer en faveur de la croissance inclusive, du commerce intra-africain et surtout du développement de la coopération Chine-Afrique.
La manifestation, organisée par le ministère égyptien des Investissements et de la Coopération internationale, et l’Agence Régionale des Investissements (RIA) du COMESA, le Forum Africa présente des opportunités d’investissement en Égypte et en Afrique. Cette année, cinq chefs d’État ont pris part à la rencontre et plus de 2 000 dirigeants venant de 75 pays.
Durant le sommet, les participants aux deux tables rondes ont insisté sur la nécessité de mobiliser les ressources nationales et sur la nécessité d’être autonomes sur le plan économique.
« Le forum a plaidé pour que les chefs d’entreprise aient l’opportunité de rencontrer des investisseurs, de discuter avec des décideurs et responsables politiques, et de réfléchir aux moyens d’améliorer le climat des affaires sur le continent » renseigne le communiqué.
En ce qui concerne, la coopération Chine-Afrique, le forum a invité les dirigeants du continent à développer les échanges avec Pékin dans le sens à booster le transfert de technologies.
Répondant à cette invitation africaine, l’ambassadrice Helen Hai, CEO de l’initiative Made in Africa, a indiqué que la Chine avait une stratégie claire pour l’Afrique: Une relation fondée sur des partenariats et non plus axée surtout sur les ressources.
« 85 millions d’emplois pourront quitter la Chine pour l’Afrique dans les prochaines années en raison de la hausse du coût du travail dans ce pays. Si l’Afrique peut attirer ces emplois, elle pourrait bénéficier de la même transformation économique que la Chine » a t-elle fait savoir aux dirigeants africains.
Toutefois, Carlos Lopes, ancien secrétaire exécutif de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique, a prévenu que d’autres régions du monde voudraient également attirer ces emplois au bas de la chaîne de valeur : « Quelques pays d’Afrique réussiront, mais pas tous. Ces emplois peuvent nous échapper si nous ne sommes pas assez rapides pour créer les opportunités nécessaires « a souligné l’économiste bissau guinéen.