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Parlons aux partenaires au développement

par La Rédaction
19 mai 2014
En Chroniques, Émergence, Plan Sénégal Émergent

Le temps d’interroger le modèle de planification

Le Sénégal a essayé de sortir du modèle des documents type DRSP pour, dit-il, se doter d’un outil de planification de son développement, qui est le Plan Sénégal Emergent (PSE).  Cet exercice de planification stratégique  marque  une notable avancée dans le management public du pays  mais, si important soit il, le PSE ne peut être l’horizon du Sénégal. Pour bien illustrer mon propos, je rappelle que les 3800 milliards francs CFA  mobilisés pour les cinq premières années équivalent à moins de 8 milliards de dollars, soit le chiffre d’affaires annuel d’une société moyenne canadienne de 1000 employés. Cela suffit à démontrer que pour les douze millions de Sénégalais, les besoins de financement de leur développement dépassent de loin les capacités du PSE.

L’argument souvent avancé pour justifier ce manque de plus d’ambition est que le niveau actuel de mobilisation de ses ressources internes limite les capacités d’emprunt du Sénégal pour financer son développement.  Le Sénégal a enregistré au cours de la période 2000-2010 une croissance constante et rapide de ses recettes budgétaires, de l’ordre de 9% par an, ce qui porte la part des recettes fiscales à 19% du PIB. Même si nous parvenions à doubler, à court terme, les recettes fiscales, nous évoluons dans un cadre macro économique qui nous contraint à limiter notre capacité et d’emprunt et d’absorption de flux privés.

Que faire ? Continuer à espérer que Dieu vienne changer la donne ou travailler à faire sauter les verrous du corset que nous imposent les bailleurs ? Nous ne serons pas les premiers à être confrontés à ce questionnement existentiel. Bien des peuples, avant nous, ont tranché la question. L’exemple de la Malaisie, qui, à un moment de son histoire, a su, s’affranchir de l’aide et des conditionnalités du Fonds Monétaire International, trace une ligne d’avenir pour des pays comme le Sénégal. Comprenons nous bien, je ne dis pas que le Sénégal n’a pas besoin du FMI ou de la Banque Mondiale mais, il est essentiel qu’ils redéfinissent les conditions de leur compagnonnage.

Le temps de tirer les leçons

Si la Malaisie a pu réussir, c’est d’abord par ce qu’il y avait, à ce moment, en Asie, des fonds disponibles et accessibles à des conditions moins contraignantes pour l’économie Malaisienne. Ensuite, le Premier Ministre, Mahathir, a amené l’élite Malaisienne à prendre le leadership de la transformation économique du pays, par une gouvernance fondée sur la compétence, le mérite et  la recherche permanente d’efficacité dans les actions de l’Etat.

Comme, hier, pour la Malaisie, aujourd’hui, la libéralisation et la globalisation des marchés ont rendu accessibles d’importants  financements à des taux quasi concessionnels. Le Sénégal qui y a déjà accès, dispose d’un plan et d’une partie des financements pour concrétiser ses projets. Que lui manque t-il, alors, pour réussir sa transformation économique ?

Les expériences Malaisienne et Mauricienne nous enseignent que la stratégie,  le plan et le financement, ne sont que des ingrédients pour faire  la cuisine du développement. Mais l’art de cuisiner le développement requiert  compétence, leadership et bonne gouvernance. Ces trois qualités semblent avoir, jusqu’ici, beaucoup manqué dans le management public du Sénégal, historiquement dominé par la politisation des processus décisionnels, au détriment des avis techniques, des considérations d’efficience et d’obligation de résultats.

Le temps de l’Afrique est arrivé

Le contexte de repositionnement du Sénégal dans le partenariat mondial est d’autant plus favorable que, l’Afrique connait des progrès économiques notoires. Aussi, en ces moments où l’économie mondiale s’assombrit, alors que l’Afrique, elle, s’installe dans une dynamique positive, il est primordial de capitaliser sur les gains de compétitivité et d’en faire  un instrument majeur de la croissance et de l’émergence. Il est établi que six des plus fortes croissances au niveau mondial de ces dix dernières années sont africaines. Et de l’avis du Fonds Monétaires International, la croissance économique du continent a atteint en 2011  les 6%. Il en est de même en 2012. En d’autres termes, elle est équivalente à celle de l’Asie.

Ces évolutions macroéconomiques ont engendré une nouvelle grille de lecture  de l’économie africaine. On ne mesure plus, seulement,  son poids dans l’économie mondiale en termes de pourcentage, pour ensuite la snober. Il faut  regarder, désormais, son immense potentiel de croissance et d’investissements. Jugez-en. La progression démographique la plus forte du monde, la population active la plus jeune, les richesses naturelles les plus importantes, les besoins de consommation en équipements les plus prometteurs, des investissements étrangers directs croissants, en provenance, des pays moteurs de la croissance économique mondiale (Brésil, Russie, Inde, chine) et l’émergence d’une nouvelle génération de dirigeants, plus technocrates que politiciens, plus soucieux de l’intérêt général et de la bonne gouvernance, offrent au continent une opportunité unique et des leviers puissants pour bâtir la nouvelle Afrique.

Le temps des nouveaux  rapports avec le Monde

Ces changements, nouveaux et structurels, expriment clairement la nécessaire redéfinition de la façon dont le Sénégal et l’Afrique se présentent au monde. Le Sénégal, obligé de repenser le financement de son développement, doit inventer de nouvelles formes de partenariats et d’alliances, décomplexer ses rapports avec le monde développé et se présenter en force de proposition crédible pour sa transformation économique et sociale.

Ce nouvel ordre mondial apporte des changements qui, par leur globalité, sont sans précédents dans l’histoire de l’humanité. Notre défi, à nous Sénégalais, est d’apporter des solutions durables à des problèmes qui, pour la première fois dans notre histoire,  impliquent l’ensemble de la planète. Il faut le faire en tenant compte des mutations sociologiques et intergénérationnelles d’une société ballotée entre le déseouvrement, le fatalisme, le mirage occidental et la prééminence d’antivaleurs secrétés par sa propre élite.

Etonnamment, il n y a, jusqu’ici,  rien dans l’offre de développement, rien dans l’offre politique, rien dans la production intellectuelle courante qui tienne  compte de ces mutations  majeures, qui sont entrain de structurer l’avenir du Sénégal. Autant dire, beaucoup de travail pour le Président SALL qui devra, à la fois,  asseoir la personnalité distinctive du Sénégal et de son projet existentiel, et s’asseoir avec ses partenaires  pour construire avec les matériaux de la modernité le nouveau Sénégal.

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