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Parlons aux dirigeants des médias

par La Rédaction
25 avril 2014
En Chroniques, Leadership, Médias

Hormis le manque de moyens financiers, les médias africains sont-ils prêts pour prendre le risque d’envoyer des journalistes dans les zones de conflits?

Le rôle et la place des médias dans le projet de transformation économique et sociale du pays doit être au cœur du débat public. Dans les régimes modernes, la presse est la seule institution capable d’assurer la découverte et la circulation des informations, la diffusion et la confrontation des opinions, en mot l’institution du débat public nécessaire à la formation des volontés individuelles des citoyens.

Le rôle et la place des médias dans le projet de transformation économique et sociale du pays doit être au cœur du débat public. Dans les régimes modernes, la presse est la seule institution capable d’assurer la découverte et la circulation des informations, la diffusion et la confrontation des opinions, en mot l’institution du débat public nécessaire à la formation des volontés individuelles des citoyens. Au Sénégal, pays de grands intellectuels et traditionnellement de grands débats, le constat le plus partagé est la quasi absence de débat public sur les enjeux, concernant les choix de société et les stratégies économiques, du fait notamment de la peopolisation de la presse. Aussi, on peut se demander, comment la presse sénégalaise pourra t-elle assumer cette fonction indispensable à la démocratie et à la bonne gouvernance  si,  pour l’essentiel, elle ne s’intéresse qu’aux faits divers, aux ragots, à la rumeur et au divertissement ? On est en droit de se demander également, quelle est la responsabilité de l’Etat pour veiller à ce que la presse, qui vit présentement une crise existentielle et une crise  des valeurs,  dispose des conditions de son développement ?

La presse nous a souvent honorés

Le questionnement est d’autant plus actuel que si nous goûtons à la démocratie aujourd’hui, nous le devons, en bonne partie, au combat d’avant-garde pour le pluralisme, l’affirmation de la liberté d’expression et la libéralisation du secteur de l’audiovisuel, mené par la presse sénégalaise. Par la formation des consciences et la structuration du débat public, elle a joué un rôle déterminant dans la transparence du scrutin qui a permis au Sénégal de connaître sa première alternance, après quarante ans de régime socialiste. Elle fut également avec la société civile les sentinelles vigilantes qui ont notablement contribué à limiter les dérives de l’ancien régime et à l’avènement de la deuxième alternance démocratique. S’il nous est loisible de critiquer les contenus et les choix éditoriaux très discutables dans le paysage médiatique dominé par le sensationnel, nous ne pouvons passer sous silence sa remarquable contribution à la marche du pays et à la dénonciation de tous les actes de mal gouvernance.

C’est pourquoi, la question sur le rôle de la presse dans la transformation du pays doit être posée à l’ensemble des acteurs concernés dans une volonté commune de partager un diagnostic et de dégager des solutions. L’exercice est sensible et complexe. Elle exige de chacun responsabilité et respect.  S’interroger sur le rôle de la presse relève en grande partie de la responsabilité des journalistes et des dirigeants des médias. Ils sont unanimes à reconnaître que le secteur de la presse vit une double crise.

La presse est en crise

La première est  structurelle et met à nu la faiblesse du modèle économique de nos entreprises de presse. Les journaux sont sans cesse déficitaires, les baisses de recettes publicitaires sont constantes, leur diffusion dépend de commerçants analphabète du secteur informel qui ont le contrôle du marché de la distribution et vont jusqu’à influencer  la ligne éditoriale pour certains. La distribution est limitée à Dakar qui absorbe 90% du tirage des journaux, très modeste dans son ensemble.

Dans une telle configuration, il ne faut pas s’étonner que les rédactions s’appauvrissent de contenus et de journalistes professionnels. Son instrumentalisation devient plus facile et permet à des entrepreneurs de financer des journaux à perte dans l’espoir de bénéfices futurs ou alors à des fins de règlement de compte ou  de communications politique, religieuse ou sociale.

La deuxième est existentielle des métiers et des savoirs faire de la presse écrite, ainsi que du journalisme qui ne se pratique plus de la même manière. Du fait des difficiles conditions de survie, il s’est développé le modèle dominant de la presse qui présente moins de contraintes, moins de charges et qui pour augmenter ses ventes, est amenée à susciter l’attention des lecteurs par des informations sensationnelles, à lui raconter des histoires, cruelles ou émouvantes, à s’adresser à sa sensibilité, à jouer avec ses émotions. L’indignation devant le succès et les méthodes de la presse à scandales n’empêche pas sa prolifération. C’est cette presse de faits divers qui alimente les tribunes radiophoniques, les journaux on ligne et les talk show télévisés. Ces instruments potentiels de développement culturel, politique, informatif et de divertissement sont entrain d’exercer une influence non négligeable sur la formation du système de valeurs de la communauté.

Aujourd’hui, c’est le système « LMD », comprenez lutte, musique et danse, qui charrie quotidiennement nos vies, tellement il domine l’espace médiatique. Ce qui signifie que si nous voulons transformer notre société à partir d’un autre système de valeurs, il nous faut impérativement agir sur l’écosystème du débat public et de la circulation des idées. L’Etat sera bien dans son rôle en proposant et en aidant à sortir de la crise pour que l’espace médiatique se réapproprie sa fonction d’institution du débat public.

La presse a besoin de l’Etat 

Face à la presse française, acculée par la crise mondiale qui frappe l’industrie des médias, le Président SARKOSY dira ceci : « le rôle de la puissance publique est de créer les conditions pour que votre environnement professionnel soit sain ; pour que vos équilibres économiques soient préservés ; pour que vous puissiez saisir toutes les opportunité d’une société plus que jamais avide de savoir, de culture et d’information ; pour que votre activité puisse en permanence s’adapter sans contraintes et sans frein ; pour que l’innovation soit possible et encouragée ». Ainsi, dans la volonté de préserver cet espace public, l’Etat encadre, participe au financement, alloue des aides – directes ou indirectes – aux entreprises de presse. L’Etat joue, en d’autres termes, un rôle de garant de l’accessibilité pour tous à une information diverse et plurielle. En France l’aide à la presse représente 1 milliards d’euros soient, 10% du chiffre d’affaires de la presse écrite. Au Canada, le gouvernement a mis en place d’importants programmes comme le Fonds d’appui aux médias qui a permis de financer les producteurs, les réalisateurs et les diffuseurs pour la réalisation de 27000 heures d’émissions canadiennes. Soit un investissement de 3 milliards de dollars sur les dix dernières années.

Toutefois, cette considération de l’État comme garant de la liberté n’est pas un modèle universel. En effet, pour la presse anglo-saxonne par exemple, la presse s’est posée elle-même comme un « pouvoir » quasi institutionnel de l’opinion publique d’où découlent les fondements de sa liberté et la garantie de son indépendance, notamment à l’égard de l’État. Ceci est particulièrement vrai au Etats unis et en Angleterre.

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