Les présidents du Congo, Denis Sassou-Nguesso, de la Mauritanie, Mohamed Ould Ghazouani, de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, d’Ethiopie, Sahle-Work Zewde, et la vice-présidente de la Gambie, Isatou Touray, prennent part au neuvième Forum mondial de l’eau.
David Malpass, le président de la Banque mondiale, Jakaya Kikwete, ancien président de Tanzanie, et d’autres personnalités y prennent part aussi.
Selon les organisateurs, c’est la première fois qu’un événement international d’une telle envergure est organisée en Afrique subsaharienne, partie du monde où se posent avec plus d’acuité les défis de l’accès universel à l’eau et à l’assainissement sur fond pauvreté et de pressions croissantes liées aux changements climatiques, à la démographie galopante, à l’urbanisation incontrôlée, à la pollution, etc.
Le programme du Forum prévoit la tenue d’une rencontre des Chefs d’Etat et des Organisations internationales sur l’eau et l’assainissement. Elle devrait permettre de prendre de grandes décisions politiques pour accélérer l’atteinte des Objectifs de Développement Durable dans le domaine de l’eau et de l’assainissement.
Conçu pour être un « Forum des réponses », Dakar 2022 abordera les enjeux globaux pour l’homme et la nature, aujourd’hui et demain. L’ambition est d’accélérer la mise en œuvre effective de l’agenda mondial de l’eau, condition indispensable à la réalisation des Objectifs de Développement Durable, notamment en Afrique, continent où l’eau est vitale pour le développement humain.
Le Forum mondial de l’eau devra renforcer les actions en Afrique et dans le monde, pour l’accès universel à l’eau et à l’assainissement face à la faiblesse et à la fragilité des progrès, aux pressions croissantes liées au défi climatique, à la démographie galopante, à l’urbanisation incontrôlée, à la pollution, etc.
Dans son discours d’ouverture, le président Macky Sall, a estimé que le 9e Forum mondial de l’eau doit être mis à profit pour « sonner l’alerte sur la gravité de la situation » liée à la rareté de l’eau, afin que les questions liées au liquide précieux restent au cœur de l’agenda international.
Il a relevé que selon les indicateurs du rapport des Nations unies sur l’eau, publié en mars 2021, la situation n’est pas rassurante, deux personnes sur cinq dans le monde vivant dans des zones où l’eau est rare.
Le chef de l’État sénégalais ensuite formule des propositions pour apaiser les tensions liées à l’accès à l’eau. « Pour apaiser les tensions liées l’eau et à l’accès universel il y a urgence d’agir sur trois leviers que sont la gouvernance concertée des bassins transfrontaliers pour prévenir les risques de conflits entre autres »’ a-t-il dit.
Par ailleurs, l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), a reçu lundi, le Grand Prix Mondial Hassan II de l’Eau, à l’ouverture du 9e Forum
Le prix Grand Prix Mondial Hassan II figure parmi « les prix les plus prestigieux et mondialement reconnus », et contribue à une prise de conscience globale et encourage à agir concrètement en faveur de la cause de l’eau », indique-t-on
Conjointement mené par le Royaume du Maroc et le Conseil Mondial de l’Eau, ce prix rend hommage à Feu Sa Majesté Le Roi Hassan II. Ce Prix est attribué tous les trois ans lors de la cérémonie d’ouverture du Forum Mondial de l’Eau.
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