Initié par le ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, et bénéficiant du soutien de l’Italie, Le PROGRESS s’inscrit dans la volonté du gouvernement de renforcer l’économie sociale et solidaire comme un levier de développement durable des territoires.
Ce programme a pour objectif de structurer, encadrer et accompagner les acteurs de l’économie sociale et solidaire en leur offrant un appui technique et financier. Il vise notamment la formalisation des groupements de femmes, des GIE agricoles, des petites et moyennes entreprises artisanales, des associations, des mutuelles et des sociétés coopératives. Il cible en priorité les régions de Kolda, Louga, Sédhiou, Saint-Louis, Kédougou, Matam, Tambacounda et Ziguinchor, en vue de renforcer l’équité territoriale et de favoriser un développement sur l’ensemble du territoire national, en accord avec la Vision 2050 du Sénégal.
Quant au programme des Coopératives Productives Solidaires (CPS) qui s’étendra jusqu’en 2029, il prévoit la mise en place progressive de 10.000 coopératives à travers le territoire national. Un premier objectif de 1.000 CPS est fixé pour 2025, suivi d’une extension à 3.000 structures d’ici 2027, pour atteindre le cap final des 10.000 coopératives en 2029.
Les CPS permettront de créer des opportunités d’emplois décents et durables, tout en mettant l’accent sur l’insertion professionnelle des jeunes et des artisans.
Ces deux programmes, selon M. Sonko, représentent un véritable levier de développement des terroirs du Sénégal. Ils ciblent le groupement des femmes, les GIE agricoles dans le processus de transformation, les petites et moyennes entreprises artisanales portées par les jeunes.
« L’économie sociale et solidaire étant un puissant instrument de politique de transformation socio-économique, occupe une place de choix dans la stratégie nationale de développement 2025-2029 », a-t-il dit.
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