Cette initiative s’inscrit dans la volonté des nouvelles autorités du pays de faire du numérique « un véritable levier de développement économique et social ». Le ‘’New deal technologique’’ remplace la stratégie Sénégal Numérique 2025 (SN2025) lancée en 2016.
Cette nouvelle stratégie digitale a pour ambition de porter la contribution du numérique au PIB à 15%.
Cette ambition s’inscrit dans la continuité de la Stratégie Nationale SN VISION 2050 – OS6, qui place la révolution numérique au cœur du développement du pays. La stratégie ‘’New Deal Technologique’’ est ainsi articulée autour de 4 axes stratégiques que sont la souveraineté numérique, la digitalisation du service public, le développement de l’économie numérique et Faire du Sénégal un leader du numérique africain.
Il s’agira à travers cette nouvelle stratégie, de créer plus de 500 startups technologiques labellisées et l’émergence de 50 e-champions africains, afin de stimuler l’innovation et la compétitivité.
Dans le cadre du ‘’New deal technologique, le Sénégal va former cent mille diplômés qui auront suivi des cursus scolaires et universitaires et soutiendront la croissance d’une économie digitale dynamique avec plus de 350 000 emplois cumulés créés.
Le ‘’New Deal Technologique’’ prévoit également la création d’incubateurs et de financements destinés aux start-ups et PME technologiques, favorisant ainsi l’émergence d’un écosystème d’innovation dynamique. La nouvelle stratégie numérique du Sénégal mettra un accent particulier sur le développement de technologies stratégiques telles que l’intelligence artificielle, la cybersécurité, le cloud computing et la robotique. L’objectif est de positionner le Sénégal comme un acteur majeur de l’économie numérique en Afrique.
« Le numérique constitue un outil essentiel pour accroître la compétitivité, affirmer la souveraineté et promouvoir la prospérité », a déclaré le président Bassirou Diomaye Faye, insistant sur l’importance pour le Sénégal, de « miser sur des solutions technologiques locales afin de réduire la dépendance aux solutions étrangères ».
« Pour atteindre cet objectif, nous accompagnerons notre secteur privé, notre université, dans la recherche et le développement, mais aussi dans l’innovation, pour la production de technologies et de solutions locales, en renforçant notre sécurité et en assurant la maîtrise de notre cyber espace », a-t-il dit.
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