Patron du Crédit du Sénégal, une banque qui a complètement renouvelé son système d’information, dans la foulée d’un exercice 2013 encourageant, Mohamed El Ghazi se glorifie d’avoir des équipes qui lui donnent satisfaction.
Quel est l’activité du Crédit du Sénégal en fin 2013 ?
L’activité du CDS a été principalement marquée en 2013 par le processus de changement de système d’information et sa concrétisation durant l’exercice. Tout en menant ce projet d’envergure, la banque s’est attelée a consolider ses acquis et à préserver sa rentabilité. Les principaux indicateurs d’activité et de rentabilité sont globalement bien orientés.
Les encours moyens Emplois ont progressé de +12% à la faveur des comptes courants débiteurs (+37%), des crédits à la consommation (+12%) et des crédits immobiliers (+13%). Les encours moyens Ressources clientèle ont enregistré une progression de +16% grâce à une évolution favorable des dépôts à vue (+17%) et des comptes à terme (+19%).
Pour les encours spot, et en raison des spécificités du fonds de commerce du Crédit du Sénégal composé majoritairement de corporates, ils sont très volatiles car ils reflètent des positions de fin de mois. Ces encours spots ont été marqués par une quasi-stagnation au niveau des ressources, +0,7% et une évolution des crédits de + 4,2%.
Au niveau du compte de résultat, les rubriques ont évolué favorablement. Le PNB a enregistré un bond de +9% par rapport à 2012. Au niveau du coût du risque, un contrôle fiscal subi et les difficultés de certains gros clients ont dicté une prudence en matière de dotations/reprises de provisions. Le Résultat Net a crû à +2,621 milliards FCFA, en baisse (-10,52%) par rapport à l’exercice 2012 en raison des charges exceptionnelles liées au projet de changement du système d’information de la banque, d’une part, et à la liquidation partielle d’un redressement fiscal d’autre part.
Comment pouvez-vous expliquer vos résultats de 2013 ?
Pour moi, il n’y a pas de secret, c’est la réussite de toute une équipe. Les femmes et les hommes du Crédit du Sénégal ont abattu un travail formidable durant l’exercice 2013. En effet, nos équipes ont mené, en parallèle et avec la même détermination, deux chantiers majeurs : le changement du système d’information et la poursuite du développement de la banque. A l’arrivée, sur les deux tableaux, les réalisations sont belles ! Je profite de cette tribune pour leur rendre un vibrant hommage car je sais qu’ils sont des lecteurs assidus du magazine REUSSIR.
Je tiens aussi à rendre un hommage appuyé à nos clients qui nous témoignent, chaque jour, leur confiance en nous confiant davantage d’opérations. Ils nous donnent l’opportunité et l’immense privilège de les servir. En fin, je veux souligner et magnifier le soutien constant de notre maison-mère, le Groupe Attijariwafa bank.
Quelle est l’évolution de l’activité au 1er semestre 2014 ?
Nos réalisations au terme des 6 premiers mois de l’année sont exceptionnelles ! Nous avons presque doublé notre résultat, comparé à celui du 1er semestre 2013. Vous comprendrez que je ne peux pas rentrer dans les détails, pour le moment. Nos états intermédiaires ne sont pas encore examinés et validés par nos instances.
Vos perspectives à court et moyen terme ?
Depuis l’arrivée du Groupe Attijariwafa Bank dans le capital du Crédit du Sénégal, la banque continue son processus de développement et de modernisation. Après le changement du système d’information en 2013, nous nous évertuons, avec nos équipes du siège, à développer de nouveaux produits et outils et à explorer de nouvelles pistes à même d’offrir une vraie valeur ajoutée à nos clients. Notre obsession est de persévérer dans cette direction pour mieux les servir et continuer à mériter leur confiance.
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