L’adoption de ce budget par le parlement du Nigeria en mai dernier, survient sept mois après que le projet de loi de finances a été déposé par le gouvernement nigérian sur la table des parlementaires, le 7 novembre 2017.
Un retard dans l’examen de ce budget que le président nigérian n’a pas manqué de souligner. En effet il a déclaré «lorsque j’ai soumis les propositions du budget 2018 à l’Assemblée nationale le 7 novembre 2017, j’avais espéré que le processus d’examen législatif habituel serait rapide, de manière à faire avancer le Nigeria vers un exercice financier prévisible de janvier à décembre.
Soulignant au passage que l’adoption d’un tel cycle budgétaire aura un impact positif sur le secteur privé nigérian. « Malgré le retard cette année, je suis déterminé à continuer de travailler avec l’Assemblée nationale pour améliorer le processus de budgétisation et ramener notre pays au cycle budgétaire de janvier à décembre.», fait-il savoir.
Enfin, le président nigérian a fustigé l’augmentation du budget du parlement qui connait une hausse d’environ 40 millions de dollars, « passant d’environ 347,5 millions de dollars à environ 399 millions de dollars sans aucune discussion avec l’exécutif ».
Pour Muhammadu Buhari, la plupart de ces augmentations le sont pour des dépenses récurrentes à un moment où l’administration essaye de réduire le train de vie de l’Etat.
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