Le sommet Smart Mauritius dédié aux villes intelligentes qui a pris fin vendredi, a été l’occasion pour les experts locaux et internationaux de se pencher sur les grands défis qui attendent ces grandes évolutions.
Même si trois des neuf villes intelligentes qui devraient être mises sur pied cette année créeront près de 17 300 emplois, les spécialistes des smarts cities se sont accordés sur le fait que l’installation des écosystèmes par les entreprises et le défi de la réglementation demeuraient des défis importants. C’est ce qu’a souligné Raj Makoond, Chief Executive Officer de Business Mauritius.
« La question des smart cities comme une équation où d’une part, les entreprises installent les écosystèmes nécessaires pour favoriser la mise en place de ces villes intelligentes, et où d’autre part, il y a un manque au niveau des réglementations» a-t-il dit.
Pour le responsable mauricien la Central Electricity Board (CEB) Act date de 1939 alors que le CEB a, lui, vu le jour en 1971. Il y a selon lui des amendements importants à apporter à ces législations.
« Il y a un gros travail à faire. Nous devons aussi revoir les intermédiaires financiers pour répondre aux besoins de ce nouveau secteur, il faut aussi une visibilité sur la politique des énergies renouvelables avant de demander des réformes dans le secteur éducatif. » a-t-il ajouté.
Pour information, le projet de la CEB, visant à utiliser un réseau filaire aérien de câble optique pour fournir Internet, annonçait par le gouvernement de Maurice, ainsi que celui d’un second réseau national de câble optique (internet backbone), et et enfin le câble optique sous-marin, verront bientôt le jour.
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