L’équipe de la Bourse Régionale des valeurs mobilières (BRVM) séjourne à Londres. L’Objectif de ce déplacement dans la capitale anglaise est de rencontrer de potentiel investisseur qui peuvent être intéressés par la destination ouest-africaine.
La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) est depuis quelque temps dans la capitale anglaise. Ce déplacement n’est pas fortuit. Il vise à élargir le champ d’action de la BRVM en captant de potentiels investisseurs de la Bourse de Londres.
C’est ce qui fait dire à Edoh Kossi Amenounve, Directeur général de la Bourse, devant plus d’une centaine de personnalités parmi lesquelles des représentants de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), les dirigeants de la BRVM et du London Stock Exchange ainsi que des investisseurs internationaux qu’«il est important pour le marché sous régional en forte croissance de venir à la rencontre des investisseurs britanniques et internationaux pour leur exposer l’évolution et la performance de la BRVM»,
Un avis que partage, la ministre ivoirienne auprès du Premier ministre, chargée de l’Économie et des Finances, Nialé Kaba. Elle a insisté sur l’importance de la BRVM «pour mobiliser l’épargne locale, développer l’actionnariat populaire et accroître la contribution du secteur privé à l’activité économique».
Avec une capitalisation qui a doublé en trois ans (7 458 milliards de F CFA, soit près de 13,8 milliards de dollars au 31 décembre 2014) et une progression constante des transactions, la BRVM (6e Bourse africaine) apparaît aujourd’hui comme une destination privilégiée pour de nombreux investisseurs internationaux qui souhaitent diversifier leur portefeuille d’actifs et ainsi contribuer au développement des économies africaines.
« Il y a déjà de nombreux investisseurs internationaux investis à la BRVM parmi lesquels Franklin Templeton, Allan Gray, Pictet ou Renaissance Securities. Il est important pour la BRVM d’amplifier ce volume pour accroître la profondeur et la liquidité de notre marché », analyse Gabriel Fal, Président du Conseil d’administration de la BRVM. Ces dernières années, les investisseurs internationaux ont représenté entre 40 et 60% des transactions en valeur.
Pour sa part, le London Stock Exchange multiplie des accords de partenariat avec les places africaines à la fois sur des volets technologiques, des programmes de formation ou un développement à terme des flux d’investissements entre Londres et le continent : Johannesburg (Afrique du Sud), Casablanca (Maroc), Accra (Ghana), Nairobi (Kenya), Lagos (Nigeria), Maputo (Mozambique)…
«Nous avons été ravis d’accueillir certaines des plus grands entreprises de l’Afrique de l’Ouest. En soutenant l’économie de cette région, notre rôle à Londres est de travailler avec ces entreprises et de les présenter comme des opportunités d’investissement pour les capitaux internationaux afin de soutenir leur rayonnement. L’événement d’aujourd’hui nous donne l’occasion de réfléchir sur le partenariat de plus en plus solide entre Londres et l’Afrique de l’Ouest et d’explorer comment nous pouvons renforcer notre collaboration », conclut Xavier Rolet, Directeur général du London Stock Exchange Group.
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