Dans son discours de clôture de la séance plénière de l’Assemblée nationale, réunie jeudi, pour le vote du Budget 2024, il a indiqué que si l’on examine le pendant physique de celui financier des différents budgets vote durant cette période, l’on peut dire que les investissements publics réalisés depuis 2012 ont donné des résultats dans les divers secteurs d’activités de l’économie du pays.
Ainsi, dans le domaine de l’énergie le taux d’électrification est passé en zone rurale de 24% en 2012 à 61% en 2022, tandis qu’il atteint les 97% en zone urbaine. Le Sénégal dispose de 1 787 mégawatts (MW) en puissance installée en 2022, contre 674,5 MW en 2012, et le réseau de transport d’électricité s’est enrichi de 1552 km de lignes nouvelles durant la même période.
En matière d’infrastructures routières et de services de transport, le pays a accompli les progrès les plus spectaculaires puisqu’il a réalisé depuis 2012 2 918 km de routes revêtues contre 1 578 km qui existaient en 2012, 225 km d’autoroutes en 2022, contre 32 km en 2012, 6 900 km de pistes en 2022, contre 5 000 km de pistes dans tout le Sénégal en 2012, 23 ponts construits entre 2012 et 2022, contre 11 ponts lors de la première élection du Président Macky Sall en 2012.
Ces efforts importants réalisés par l’État ont permis au Sénégal de posséder « l’un des meilleurs réseaux » routiers en Afrique de l’Ouest. Selon le classement de « the Global Economy », le Sénégal fait partie du top 10 des pays ayant les meilleurs réseaux routiers et autoroutiers d’Afrique. Il occupe la 8ème place sur les 38 pays évalués.
Dans le domaine agricole, les productions céréalières sont passées de 1 512 092 tonnes en 2012 à 3 663 498 tonnes en 2022-2023, la production arachidière est passée de 692 572 tonnes en 2012 contre 1 501 498 tonnes en 2022, les productions horticoles sont estimées à 1 547 280 tonnes en 2022/2023 contre 905 000 tonnes en 2012.
En matière d’éducation et d’enseignement supérieur, grâce aux budgets votés ces onze dernières années, le gouvernement sénégalais a construit 17 522 salles de classes dont 2 361 dans le cadre du remplacement des abris provisoires, 83 lycées, 404 écoles, 356 collèges et 5 896 blocs d’hygiènes, 143 blocs administratifs, 78 926 mètres linéaires de clôtures, 5 universités, 14 Espaces numériques ouverts (ENO), 5 instituts supérieurs d’enseignement professionnel (ISEP), 34 centres de formation professionnelle, le tout avec un nombre de lits universitaires qui est passé de 5 000 à 22 125.
Dans le domaine de la santé, les investissements ont permis la finalisation des chantiers des hôpitaux Dalal Jamm de Dakar ainsi que ceux de Fatick, Ziguinchor, Matam, sans compter la construction de 5 nouveaux hôpitaux (Touba, Kaffrine, Sedhiou, Kédougou et Agnam).
Ont également été construits 15 centres de santé, 300 postes de santé et 21 centres de dialyse (à noter que jusqu’en novembre 2010, seules 3 structures hospitalières publiques offraient ce service : Le Dantec, Hôpital Principal et Hôpital de Saint Louis. Aujourd’hui, ce sont 22 322 insuffisants rénaux qui bénéficient gratuitement de la dialyse).
En outre, depuis 2012, l’État sénégalais a injecté dans la Couverture Maladie Universelle 175,28 milliards FCFA, ce qui a permis de porter le taux de couverture globale de 20% à 53,2% et le taux de pénétration des mutuelles de santé à 86%.
Egalement, dans le cadre de la politique de gratuité, on dénombre 499 321 cas d’enfants de moins de 5 ans pris en charge, 9 313 femmes et 45 750 cas de personnes de plus de 60 ans.
En matière d’hydraulique rurale, de 2015 à 2023, ce sont 796 forages qui ont été réalisés (dont 642 nouveaux, 128 renouvelés et 26 réhabilités), 521 châteaux d’eau, 9 849 154 mètres linéaires de réseaux, 5 114 bornes fontaines, 568 abreuvoirs et 43 544 branchements sociaux.
En matière d’assainissement, en décembre 2022 le taux moyen d’accès se situait à 74,2% au niveau national (contre 47,5% en 2012)) et de 62,2% en milieu rural (contre 35,6% en 2012).
Discussion à ce sujet post