L’objectif des autorités ivoiriennes est de renforcer le respect du dispositif législatif et réglementaire de protection des arbres et des massifs forestiers, tout en mettant l’accent sur l’augmentation du nombre des aires protégées et des forêts classées.
Cette déclaration de politiques forestières prend en compte également les engagements internationaux de la Côte d’Ivoire en matière de préservation de l’environnement et de lutte contre le changement climatique.
Il s’agira aussi pour le gouvernement ivoirier de mobiliser les acteurs publics et surtout privés autour des forêts ivoiriennes. D’ailleurs il prévoir une table ronde des bailleurs de fonds en vue de mobiliser les ressources financières nécessaires à la mise en œuvre de ce plan.
Rappelons que cette « Déclaration de Politique de Préservation, de Réhabilitation et d’Extension des Forêts » à un moment où la Côte d’Ivoire fait au recul constant du couvert forestier. D’ailleurs le gouvernement a déjà dégagé un financement de 4 milliards FCFA pour les besoins immédiats de l’Administration forestière.
La Côte d’Ivoire disposait de près de 16 millions d’hectares de forêts en 1960. En 2000 elle n’en comptait que 5,1 millions correspondant à moins de 16% du territoire. En 2015 le pays ne disposait que de 3, 4 millions d’hectares soit 10, 56% du territoire.
Il importe de relever qu’alors qu’elle disposait de près de 16 millions d’hectares de forêts en 1960, la Côte d’Ivoire a connu une dégradation importante de son couvert forestier au fil des années. En sorte qu’en 1990, le pays ne disposait plus que de 7,8 millions d’hectares de forêts, correspondant à une couverture forestière de 24,36% du territoire.
Sous ce rapport, le taux de déforestation annuel a été estimé à 4,32% entre 1990 et 2000 et à 2,69% entre 2000 et 2015.
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