L’Assemblée nationale a adopté hier, lundi 11 janvier, le projet de loi relatif à la définition et à la répression de l’usure. Désormais les banques et les établissements de micro-crédit sont tenus de mentionner dans les contrats de prêt le Taux effectif global (TEG), qui indique le coût réel des crédits.
Le TEG comprend le taux nominal du crédit, les frais de dossier et les frais de garantie et d’assurance. Les clients des banques et des établissements financiers, estimant que ces détails ne leur sont pas toujours communiqués, pointent souvent « l’opacité » autour des taux d’intérêt.
Une étude de l’Observatoire de la qualité des services financiers (Oqsf), reprise par Wal fadjri de ce mardi 12 janvier, révèle d’ailleurs que 40,6% des demandeurs assurent n’avoir pas été informés sur les conditions tarifaires de leurs crédits.
La loi adoptée hier par l’Assemblée nationale devrait éteindre ces récriminations. « C’est avec beaucoup de satisfaction que nous recevons l’adoption de cette loi ; elle permet aux usagers des banques d’être protégées et bien informés. Nous demandons au chef de l’Etat de promulguer rapidement la loi en publiant son décret d’application », recommande, dans les colonnes de Wal fadjri, Famara Ibrahima Cissé, le président de l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (ACSIF).
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