Il faut un financement important mais surtout adapté aux besoins des marchés africains. C’est la conviction de United bank for Africa (UBA) qui a expliqué sa stratégie africaine de soutien à l’inclusion financière lors du Forum économique du Mali.
Pour soutenir la croissance des Etats africains il faut leur proposer des véhicules de financement adaptés à leurs besoins. Mais surtout des solutions qui ne plombent pas leurs dynamiques de développement. Durant le Forum économique du Mali organisé en marge du 27è sommet Afrique France le Directeur Executif Afrique francophone du Groupe United bank for Africa (UBA) a durant le panel portant sur : « Financement en Afrique : de nouvelles solutions », expliqué comment sa Banque aspire à soutenir l’économie du continent africain. « Nous voulons créer de la valeur ajoutée et développer le contient en investissant dans la construction de route, d’hôpitaux, de services de télécommunication, d’écoles, d’aménagement et de production agriculture…», a déclaré M. Emeke E. Iweriebor à cet effet.
A l’en croire, UBA entend faciliter l’accès aux services financiers, grâce aux nouvelles opportunités de « l’internet banking ». Des facilités qui mettent à la disposition des clients des cartes ou autres portemonnaies virtuelles. « Ainsi, les gens qui sont hors des centres ville où sont implantées les grandes agences pourront faire leurs opérations à un temps t », a indiqué Emeke E. Iweriebor.
A l’attention du Mali et de son économie qui recevaient ce Forum le Directeur Executif Afrique francophone du Groupe UBA a indiqué que ses services offraient aux grandes entreprises (Corporate), aux sociétés, aux PME et aux particuliers une gamme de produits bancaires. UBA disposant d’un portefeuille de plus de 11 millions servis à travers plus de 700 canaux. « Nous espérons, dans les prochains mois, avoir un accord avec le régulateur pour établir nos présences sur le sol malien », a fait savoir le directeur. Il a précisé que sa structure finance aussi les entreprises en devenir, ainsi que les projets des grandes entreprises destinés au continent africain. Ce qui peut être un tremplin pour le Mali où les banques financent moins l’activité économique réelle avec un taux de 22% (source BCEAO).
Emeke E. Iweriebor a fait savoir que son institution propose des solutions nouvelles, innovantes et alternatives. Susceptibles de participer à l’atteinte des objectifs d’inclusion financière totale des populations exclus du système de financement traditionnel. Des solutions alternatives à l’exclusion financière Ce qui, à coup sûr, leur permettrait de participer à leur propre développement et celui de l’Afrique.
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