C’était lors d’une conférence organisée par l’Ecole Supérieure d’Informatique et des technologies du Groupe Supdeco (ESITEC) tenue vendredi à Dakar sur le thème :’’ « Cryptojacking et les OIT : la Sécurité des Crypto- monnaies ».
Pour cette année, l’École Supérieure d’Informatique et des technologies a marqué le coup en incitant à la réflexion sur un domaine qui n’est pas encore très connu.
C’est un thème qui revêt beaucoup d’importance si l’on en croit Dr Fallou Ndoye. « L’intérêt de cette conférence est de sensibiliser nos étudiants sur cette question mais surtout aussi qu’ils comprennent le fonctionnement de la cryptomonnaie et du cryptojaking. Leur parler de comment ça se manifeste et comment se protéger ou comment réagir face à ce virus » a-t-il dit.
‘’on ne peut pas parler d’informatique sans parler de piratage donc de sécurité’’, a soutenu Dr Fallou Ndoye, soulignant que le piratage à l’échelle des comptes Facebook et des emails ne peut pas être comparé au piratage des monnaies électroniques comme le bitcoin dont l’unité équivaut aujourd’hui à 2 000 000 de FCFA.
D’où l’importance de cette conférence qui s’inscrit dans le cadre des séries de conférences initiées par l’École supérieure de commerce de Dakar du groupe Supdeco avec ses différents instituts, pour sensibiliser et informer ses étudiants sur différents thématiques, a-t-il rappelé.
Selon lui, la protection des données personnelles est devenue un aspect crucial de la gestion et de la sécurité des systèmes d’information surtout quand il s’agit d’une monnaie aussi puissant qu’exposée comme cryptomonnaie.
« Ce que je peux dire en cryptomonnaie c’est que les gens qui ont créé cette plateforme sont en train de travailler pour que cette transparence par rapport aux transactions qui sont effectuées en ligne puissent continuer tout en mettant l’accent sur l’aspect sécurité, en sachant que la sécurité à 100% n’existe pas » a expliqué l’experte en cyber sécurité Mme Anne Marie Ndiaye Sylla, Directrice de Partner network Security.
La cryptomonnaie est une monnaie virtuelle utilisée à travers un réseau informatique de pair à pair et située de manière décentralisée. Ça ne fonctionne pas de la même manière que les portes – monnaies électronique comme les transfert d’argent ou c’est centralisé, selon Mme Sylla.
Peu développée en Afrique, la cryptomonnaie est déjà utilisée dans des pays comme la Tunisie et le Ghana, a indiqué la Directrice de Partner network Security, soulignant que le Sénégal est dans cette dynamique avec le e- cfa sur lequel il est en train de travailler.
Par Yanda Sow
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