Le traité sur la ZLECA a été officiellement créée le 21 mars 2018 lors de la 10ème session extraordinaire de l’Assemblée de l’Union africaine à Kigali, au Rwanda. Il est considéré comme le plus grand accord de libre-échange au monde visant à créer un marché continental unique de biens et de services en Afrique.
La ZLECA rassemble les 55 États membres de l’Union Africaine (UA). À ce jour, 12 pays l’ont déjà ratifié et l’on espère que dix autres pays suivront d’ici fin Mars 2019 avant son entrée en vigueur.
Seulement, une dizaine de pays, dont le Nigeria, ont émis des réserves sur les attentes de cette zone de libre-échange à laquelle ils n’ont pas encore adhéré.
La ZLECA a pour objectif ‘’d’accélérer les échanges intra-africains grâce à une meilleure harmonisation et coordination de la libéralisation des échanges’’.
’’Cet accord nous mettra sans doute sur le chemin de cette unité africaine en chantier’’ a indiqué le ministre des Affaires étrangères, Sidiki Kaba, assurant que les intérêts du Sénégal dans cet accord ’’seront défendus’’.
La ZLECA devrait, selon les résultats d’une étude d’impact réalisée sur l’économie sénégalaise, se traduire par un accroissement du volume des échanges et une amélioration du niveau de vie des populations », a indiqué récemment le ministre du commerce, M. Alioune Sarr.
Selon lui, cette étude « présente des atouts certains pour le Sénégal, dont les exportations sur le plan africain ont considérablement augmenté ces dernières années, passant de 39,27 % en 2011 à 42,7 % en 2015, et à 43 % en 2016.
Selon des données officielles, seuls 15% des exportations ont lieu en Afrique, contre 25% dans l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE) et plus de 60% dans l’UE. De plus, les exportations se limitent souvent aux ressources naturelles avec une faible valeur ajoutée par d’autres secteurs de l’économie.
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