Les assureurs déplorent l'abondance des non-professionnels dans le secteur des BTP -

Les assureurs déplorent l’abondance des non-professionnels dans le secteur des BTP

Les assureurs du Sénégalais ont invité mardi à l’occasion des journées Portes Ouvertes qu’ils organisent à la place du souvenir, à l’application du nouveau code construction.

C’est au cours du panel intitulé Assurances-construction et Multirisque habitation (MRH) présidé par Sidy Faye de NSIA-Sénégal que Gamal Ndao Directeur des risques Incendies à Allianz a lancé un véritable plaidoyer en faveur du nouveau code de construction, seul alternatif pour contrecarrer les non-professionnels qui exercent dans le secteur.
Il y a beaucoup de noms professionnels qui exercent et il faut aller vers l’application du nouveau code de construction qui peut être salvateur. Le syndicat des BTP est pour l’application, le bureau de contrôle également ainsi que tous les professionnels du secteur. Seuls qui ne sont pas d’accord-ce sont les diplômés de chez eux, c’est-à-dire qui n’ont aucune formation. Ils gagnent des marchés par le biais de l’amitié ou d’autres moyens. Ils n’ont pas les capacités d’exécuter des chantiers et ne sont pas ‘eus pas intérêt à appliquer le nouveau code » à expliquer monsieur Ndao qui avait à ses cotés Pape Ndiaye de la CNAAS.
Le polytechnicien s’est dit « convaincu » et » persuadé » que l’application du nouveau code peut bien réglementer et organiser le secteur dans l’intérêt des parties concernées. Aujourd’hui, il y a une convergence d’intérêts de toutes ces parties a-t-il insisté.
Le secteur des BTP contribue à hauteur de 33% du secteur secondaire, 5% du PIB et génère 175.000 emplois
Les journées Portes Ouvertes des assurances organisées par la Fédérations des Sociétés d’assurance (FSA) ont donné l’occasion aux spécialistes du secteur de sensibiliser le grand public sur leur travail.

Devant un public nombreux mais essentiellement composé d’étudiants en assurances et de professionnels du secteur, les panélistes et les participants ont au cours des échanges déplorés pour les premiers et reconnus pour les seconds la nécessité de mieux communiquer la prochaine fois sur ces journées dédiées aux populations surtout.