Présidé par le Gouverneur de la région de Dakar, avec la présence effective du ministre du Commerce, de la Consommation et des PME, M. Abdou Karim Fofana, et du Directeur général de l’ADEPME, M. Idrissa Diabira, l’objectif indique-t-on était de réunir l’ensemble des acteurs de développement de la région pour leur présenter les activités de l’ADEPME en faveur des PME ; d’informer les acteurs locaux sur la méthode d’opération des programmes ETER (avec la Banque Mondiale pour 24 millions de dollars) et PAAICE (avec la Banque Africaine de Développement, pour 8 millions d’euros) qui abondent le financement du projet « e-PME ».
C’est aussi l’occasion de s’assurer de l’appropriation des projets ETER et PAAICE par les différentes parties prenantes et de sensibiliser les entreprises et autres acteurs locaux.
« Nous sommes en train de procéder au dernier CRD des 14 qui sont tenus sur l’ensemble du territoire pour présenter le projet d’adoption technologique e-PME » a dit M. Idrissa Diabira, Directeur de l’ADEPME. « e-PME c’est traduire le fait qu’une entreprise est très digitale, elle plus productive, plus compétitive parce qu’elle adopte des nouvelles technologies », a-t-il expliqué.
Selon Diabira, seulement 1% des entreprises sénégalaises utilisent des plateformes coopératives pour vendre à l’international ou pour accéder à leur client. 95% des entreprises paient avec du cash et quand on paie avec du cash on n’a pas forcement la traçabilité nécessaire lorsque demain on va solliciter des financements, on ne pourra pas le démontrer.
« Le projet e-PME vise à démocratiser le fait que les entreprises puissent se digitaliser. Faire en sorte que les principales fonctions planifier la production de services ou de biens puissent se digitaliser », a dit M. Idrissa Diabira.
Le programmes ETER et PAAICE indique-t-il est un « effort énorme » de l’Etat pour rendre les entreprises sénégalaises beaucoup plus productives. « On n’est pas seul dans la mise en œuvre de certains projets appuyés par la banque mondiale et par la Banque africaine de développement. Au total, c’est près de 130 milliards de FCFA que ces deux projets mobilisent. Ils impliquent l’ADEPME, le FONGIP, le FONSIS, la DER pour faire en sorte que les entreprises soient accompagnées mais aussi qu’elles puissent accéder à des financements ».
« Nous, notre composante c’est de permettre à des entreprises d’être accompagnées techniquement, avoir les conseils nécessaires pour structurer son dossier de financement avant de faire une demande », a ajouté M. Idrissa Diabira.
Abordant la question de la vie chère, Diabira a dit que la compétitivité, la productivité des entreprises c’est la réponse structurelle à la vie chère et « ce projet vise à ce que nos entreprises soient plus productives et donc à apporter dans le combat pour la vie chère une réponse de fonds ».
Tamaltan Inès Sikngaye
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