Sur les modalités et les perspectives du financement écologique, Rosine Sori Coulibaly, ministre de l’Economie et des Finances du Burkina fait d’abord remarquer que le Burkina a connu une baisse de11% de la production céréalière parce qu’il n’a pas plu suffisamment en 2017. Selon Mme le ministre, si rien n’est fait au niveau du dérèglement climatique, c’est 5 à 20% du Produit intérieur brut (PIB) mondial que perdent les Etats africains. Rosine Coulibaly estime qu’il est important que les Africains aient une conscience environnementale, écologique en changeant de comportement. «Nous n’avons pas la règlementation et les textes qu’il faut pour encourager les populations à avoir les comportements qui préservent la nature. Le système que nous avons au niveau fiscal devait nous permettre de le faire mais nous n’en faisons pas le meilleur usage», ajoute-t-elle. La ministre de l’Economie du Burkina ajoute aussi que les cadres des pays africains dans les centres de recherches, doivent avoir d’autres outils ou instruments afin de voir la qualité des budgets élaborés et voir le cadre macroéconomique de façon globale.
Le troisième panel a permis aux experts de se pencher sur la problématique de l’investissement dans l’économie écologique en Afrique, les opportunités et les secteurs clés. Tout en rappelant que les opportunités en termes d’investissements se trouvent à plusieurs niveaux, Lamine Ouédraogo, directeur général de l’Economie verte et du Changement climatique au Burkina indique que la conscience écologique est en marche à son rythme.
Il cite donc les opportunités d’ordre général, juridique, institutionnelle, politique, financière qu’offre le Burkina à ses partenaires. Lamine Ouédraogo conclu qu’on ne réussira pas la transition écologique sans le secteur privé. Une journée riche en enseignements selon Christian Adovelande, président de la Banque Ouest-Africaine de développement (BOAD).
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