Très occupée, toujours entre deux coups de fil et des discussions avec son staff, Mme Diakité Sokhna Thiam, Responsable commerciale de la TFM, peaufine les derniers réglages pour lancer le mois de Ramadan sur sa télévision. L’heure est importante. Le Ramadan fait partie de ces pics où son département est sur le fil. «C’est le moment où on a le plus de ventes et le plus de chiffres d’affaires. En termes de pourcentage, je ne saurais vous dire, car on a des objectifs mensuels. C’est clair qu’on les atteint, on les dépasse même durant le Ramadan. De 2011 à aujourd’hui, on voit toujours les ventes grimper pendant le mois de Ramadan. On a quitté les 50 millions pour dépasser les 300 millions FCFA», lâche-t-elle.
Pour arriver à ce résultat, Mme Diakité insiste sur le travail en amont par toutes les équipes du Groupe Futurs Médias. D’abord, le département des Programmes avec un programme dédié entre 06 heures du matin et minuit, voire au-delà… La grille «Spécial Ramadan» est mise en avant avec plein d’émissions religieuses, des sketchs, plein d’annonces… La grille élaborée, ses services entrent en jeu pour les ventes. «La grille de programmes change avec les pages publicitaires, les capsules avant et après le Ndogou ; nos sketchs-phares avant et après la rupture…», détaille-t-elle, sans jamais donner le prix des capsules ou insertions, pour des raisons évidentes de concurrence.
Concernant la stratégie commerciale, Mme Diakité souligne les anticipations de ses collaborateurs pour éviter des collusions ou conflits de positionnement. Ainsi, le travail commence dès le début de l’année. «En janvier, on commence à vendre, les budgets de communication étant votés en début d’année. Et il y a des entreprises avec qui nous signons des contrats annuels à l’intérieur desquelles, on inclut le mois de Ramadan. Bien que le programme Ramadan ne soit pas encore ficelé, on sait d’office que certaines émissions vont rester. Les ventes débutent en février. Avec la Direction des Programmes, on commence à y bosser vers mars», avance-t-elle.
Un autre phénomène à prendre en compte est l’offre de programmes ou sketchs dédiés au Ramadan par des producteurs externes. «Pendant le Ramadan, beaucoup de producteurs nous proposent des sketchs. On en reçoit tous les jours, mais on ne les accepte pas tous. Après validation du Directeur des Programmes et quand ça arrive à mon niveau, je vois si c’est commercialement vendable. Si oui, on prend le sketch et on signe un contrat de partenariat», informe Mme Diakité.
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