Le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS), une initiative du Comité inter Etat de lutte contre la sécheresse au sahel (CILSS) appuyée par la Banque mondiale à hauteur de 214 Milliards de FCFA, a officiellement démarré ses activités mardi à Bamako.
L’atelier présidé par le ministre du développement rural du Mali Dr Bokary Treta accompagné de Mme Aminata Mbengue N’Diaye, ministre de l’Elevage et de la Santé animale du Sénégal, Mahaman Elhadj Ousmane, ministre nigérien de l’Elevage, a consacré le démarrage effectif des activités du PRAPS au niveau régional et dans les six pays concernés (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad). Il vise à créer un cadre d’échange et de partage d’informations autour des mécanismes de mise en œuvre du projet avec l’implication de tous les acteurs concernés et à sensibiliser les parties prenantes sur les objectifs et résultats attendus du projet.
Deux ans donc après la déclaration de Nouakchott sur le pastoralisme, faite par les représentants des gouvernements des 6 pays, les éleveurs de la zone voient l’ambitieux projet enfin démarrer.
En effet, le PRAPS qui ambitionne d’augmenter significativement les revenus des pasteurs sous un horizon de 5 à 10 ans est une véritable révolution surtout quand on sait que l’élevage concerne 2 Millions de personnes et constitue 70% du produit intérieur brut agricole en Mauritanie, 35 à 40 % au Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad et 25% au Sénégal.
Crdédit: agriculturesnetwork.org
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