Dans une allocution prononcée à l’ouverture ce mercredis à Brazzaville, de la septième session du Forum régional africain sur le développement durable (FRAAD, Mme Vera Songwe a expliqué que ce moratoire sur la dette est certes une étape essentielle pour aider l’Afrique à traverser la crise du nouveau coronavirus.
La patronne de la CEA, par ailleurs médiatrice de la dette pour le compte de l’Union africaine, affirme qu’il en faut davantage pour aider les pays africains à « Mieux construire l’avenir ».
On rappelle qu’à l’initiative de la CEA, se sont tenues en mars 2020 deux conférences virtuelles des Ministres africains des Finances. Des rencontres qui ont abouti à un appel en faveur de l’annulation de la dette des pays africains.
De même, ils ont bénéficier ainsi d’un appui de 100 milliards de dollars de soutien financier aux bailleurs bilatéraux et aux institutions financières multilatérales.
Des ressources financières qui ont servi à soutenir les économies africaines gravement touchées par la pandémie de COVID-19.
À la suite de cet appel et d’autres initiatives similaires de différents partenaires au développement, le FMI et la Banque mondiale, ont appelé les créanciers officiels à permettre aux pays à faible revenu de suspendre leurs paiements au titre du service de la dette.
Ces efforts ont abouti à l’annonce par le G20 au mois d’avril 2020 d’une initiative de suspension du service de la dette (ISSD) dû aux créanciers bilatéraux officiels.
Cette suspension temporaire a permis aux pays éligibles de mieux faire face aux répercussions sanitaires, sociales et économiques de la COVID-19. L’ISSD a été prolongée de fin décembre 2020 à juin 2021 avec une possibilité d’extension supplémentaire de 6 mois.
Organisée du 1er au 4 Mars, la 7eme FRAAD a pour thème « Mieux construire : vers une Afrique résiliente et verte pour atteindre l’Agenda 2030 et l’Agenda 2063».
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