30 Milliards de dollars d’investissements en trois ans, c’est la promesse du Japon à l’Afrique à l’issue de la sixième Conférence Internationale de Tokyo pour le Développement de l’Afrique (TICAD en anglais ) les 27 et28 aout passés à Naïrobi.
En présence du Premier Ministre japonais et d’une trentaine de Chefs d’État africains, la TICAD a permis la signature de plus de 70 protocoles divers et accords commerciaux entre le Japon et le continent noir.
Le japon s’engage dans un programme sur trois estimé à 30 Milliards de dollars. Un montant réparti comme suit :
Cette somme comporte en effet de nouveaux engagements à hauteur de 21 Milliards de dollars, mais aussi 9 Milliards de dollars, sorte de reliquat de précédentes promesses d’investissements non tenues, si l’on en croit Yasuhisa Kawamura, un porte-parole du gouvernement japonais. Il faut dire qu’en 2013, le Japon avait promis quelque 28 Milliards d’euros au cours actuel d’assistance sur 5 ans, or, fin 2015, 33 % de cet objectif restait encore à réaliser, soit un peu plus de 9 Milliards de dollars, selon le gouvernement japonais
Des investissements de la part du Japon pour aider au développement du continent et surtout prendre leur part sur un marché africain dans lequel la Chine semble avoir pris un peu d’avance. Le Japon afin d’apporter des investissements impactant l’économie africaine va miser sur les services de qualité. Tokyo entend investir dans la santé, la diversification de l’économie, l’industrialisation et surtout dans la construction d’infrastructure.
« Il s’agit d’un investissement qui a confiance dans le futur de l’Afrique . Nous avons le sentiment profond que le Japon peut croître vigoureusement en Afrique, où les possibilités abondent » a soutenu dans la capitale Kenyanne Shinzo Abe le Premier Ministre japonais qui se trouvait à la tête d’une délégation de 1 000 hommes d’affaires nippons représentant 75 des plus grandes sociétés japonaises en Afrique.
Quant à la partie africaine, par la voix de Uhuru Kenyatta, Président du Kenya, le continent attend du Japon une coopération franche, sincère comme de vrais partenaires.
« Nous attendons un véritable échange d’idées, un échange sincère », a déclaré le président Uhuru Kenyatta, alors qu’il s’adressait à un groupe d’investisseurs japonais au cours d’une session initiée par la Banque Mondiale et consacrée au secteur privé.
Un appel que les dirigeants japonais ont entendu. Si on dit partout que l’Afrique est le continent de l’avenir, c’est qu’elle a un potentiel énorme en terme d’investissement. Le Japon vu la qualité de sa technologie et eu égard au ralentissement économique constaté dans le monde, a une carte à jouer en Afrique.
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