Le ministre de l’économie et des finances Amadou Ba a tenté d’expliquer mardi à Dakar, le dernier classement émanant du Fonds Monétaire International qui place le Sénégal à la 25 eme place des pays les pauvres au monde lors de la présentation du rapport sur les perspectives économiques en Afrique de l’Ouest.
Pour Amadou Ba, les informations selon lesquelles le Sénégal est le 25 eme pays le plus pauvre, ne sont pas officielles et n’émanent donc pas du FMI. Allant plus loin dans sa réflexion sur le dit rapport le ministre prendra à témoin le Directeur Général Afrique Roger Nord présent à ses cotés.
Ce dernier, dans un langage très diplomatique a indiqué que les chiffres énoncés dans le rapport peuvent être interprétés de plusieurs manières.
« Les prix exprimés en dollars peuvent donner une telle place, mais lorsque qu’on analyse les chiffres en CFA comme c’est la cas, on constate que les revenus par tête ont augmenté. Le classement du Sénégal d’il y’a deux ans c’est-à-dire à la 29eme place est toujours de rigueur » a rassuré l’expert du FMI.
En ce qui concerne la croissance, le ministre de l’économie a dans son discours insisté sur le fait que les efforts fournis par l’Etat du Sénégal en terme de reformes et mesures prises dans le cadre du Plan Sénégal Emergent commence à porter leurs fruits. Elle sera autour au-dessus de 5%, portée en 2015 a soutenu Amadou Ba.
« L’accélération de la croissance a été rendue possible grâce aux efforts du gouvernement en matière de réformes visant à restaurer les marges de manœuvres budgétaires, améliorer la gestion des finances publiques et de l’environnement des affaires » a dit Amadou Ba
Prenant la balle au bond Boileau Loko représentant permanent du FMI a reconnu que le taux de croissance du Sénégal sera effectivement supérieur à la moyenne africaine, et que le Sénégal pouvait mieux faire mieux avec le PSE.
« Le Sénégal aura un taux de croissance supérieure à la moyenne en 2015 et en 2016. Et le Sénégal peut faire beaucoup plus avec la mise en place du PSE que nous soutenons ainsi que toutes les reformes susceptibles de favoriser la croissance » a souligné Boileau Loko.
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