En effet, le but est d’arriver, grâce aux opportunités offertes par la dématérialisation des services bancaires, à une société où les populations n’utiliseront plus la monnaie fiduciaire. « Mais juste les cartes électroniques et tout autre service moderne du système bancaire pour leurs opérations », projette le GIM-UEMOA.
Cependant, un tel projet fait face à un certain nombre de défis car la majorité de la population en Afrique de l’Ouest tient encore à la monnaie traditionnelle. En effet, au sein de l’espace UEMOA le taux de bancarisation d’environ 20%, aujourd’hui. Quant au taux d’inclusion financière il se situe à 50%. Un chiffre qui donne lieu d’espérer que le rêve du GIM-UEMOA puisse un jour se réaliser dans la sous-région. Et le directeur général Blaise Ahouantchede est certain que « cela arrivera un jour ».
Il ajoute que le GIM-Uemoa contribue beaucoup à la modernisation de la monétique en Afrique de l’Ouest. « De sa création en 2003 à la fin 2017, le GIM-Uemoa a vu son réseau passer de 48 à 126 banques, institutions financières et postales, établissements de monnaie électronique et institutions de microfinances assurant les transactions monétiques pour plus de 5 millions de porteurs de cartes, répertoriés dans les huit Etats de l’Uemoa », fait-il savoir.
Le GIM-Uemoa est la structure de régulation qui gère la monétique interbancaire dans la zone Uemoa. La Banque centrale est l’actionnaire majoritaire de ce groupement qui dispose d’un capital de 9,7 milliards FCFA.
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