Le communique publié au terme d’une mission effectuée au Sénégal du 18 au 26 mars 2025, note que les mesures prioritaires incluent la rationalisation des exonérations fiscales et la suppression progressive des subventions énergétiques coûteuses et non ciblées.
« Ces réformes permettront de reconstituer les marges de manœuvre budgétaires, indispensables pour faire face à de futurs chocs, soutenir les priorités de développement, et réduire les vulnérabilités macroéconomiques », souligne le communique.
Selon le FMI, l’activité économique du Sénégal est restée résiliente en 2024, avec des premières estimations qui font état d’une croissance du PIB réel d’environ 6,0 %, soutenue par une solide performance du secteur des hydrocarbures.
L’inflation est restée faible, avec une moyenne de 0,8 %, contribuant à un environnement de prix stable, signale le communiqué, précisant que le déficit budgétaire s’est établi à 11,7 % du PIB, tandis que la dette de l’administration centrale est estimée à 105,7 % du PIB à fin 2024.
Le Fonds remarque toutefois que les conditions de financement se sont nettement resserrées, reflétant des tensions sur les marchés régionaux, des retards dans le soutien des partenaires techniques et financiers, et un recours accru à des emprunts extérieurs de court terme à coût élevé.
Ces tensions soulignent l’importance d’une stratégie crédible d’assainissement budgétaire, souligne le communique.
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