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Le financement de la préscolarisation génère des bénéfices plus durables

par La Rédaction
21 mars 2015
En Actualités, Décryptage, Éducation

L’éducation va probablement prendre de l’importance dans les négociations menées actuellement par l’ONU sur la répartition des 2.5 milliards alloués à l’aide au développement pour la période 2015-2030. Cela étant, la question est de savoir si nous devons priviliégier la scolarisation précoce ou l’enseignement secondaire. Dans un rapport commandé par notre cellule de réflexion, le Copenhagen Consensus Center, le Pr George Psacharopoulos – ancien professeur à la London School of Economics et économiste à la Banque Mondiale, affirme que la priorité devrait être centrée sur l’augmentation du taux de préscolarisation en Afrique sub-saharienne.


 

A quelques mois de l’échéance des Objectifs de Millénaire pour le Développement (OMD) – fin 2015, la communauté internationale s’attache à prioriser diverses problématiques majeures et à fixer les objectifs pour les 15 prochaines années. L’éducation a toujours été au premier rang des objectifs mondiaux et elle le restera, en partie parce que l’objectif visant à rendre la scolarisation universelle s’est avéré impossible à réaliser. En 1961, l’UNESCO s’est fixé comme objectif d’atteindre un taux de scolarisation primaire de 100% en 1980 (à partir d’un taux de base de 40%). Depuis, plusieurs cibles n’ont pas été atteintes et ont été simplement reformulées avec une échéance repoussée ultérieurement.

Les propositions pour l’après-2015 reprennent la même formule en repoussant son échéance à 2030, et ce, malgré les 60 millions d’enfants non scolarisés actuellement. L’Afrique sub-saharienne est la région la plus touchée par ce problème et par conséquent, celle où beaucoup de choses peuvent être faites.

Bien que l’Afrique ait réalisé des progrès non-négligeables en matière d’enseignement de base – avec selon l’ONU, une augmentation du taux de scolarisation primaire de 64% en 2000 à 84% en 2009 – elle n’a pas atteint l’objectif de la scolarisation universelle.

 

Si l’on se réfère au rapport de l’UNESCO en 2012, indiquant un taux de scolarisation primaire d’environ 73% au Sénégal, il est peu probable que cet objectif soit atteint à la fin de cette année.

 

Dans son rapport – le premier d’une série de documents portant sur l’agenda post-2015, commandés par le Copenhagen Consensus Center – le Pr Psacharopoulos déclare qu’au lieu de repousser une fois de plus l’échéance de la scolarisation pour tous, il serait temps pour la communauté internationale d’hiérarchiser ses cibles et de concentrer ses ressources, déjà assez limitées, sur les objectifs les plus efficaces.

 

Toujours selon ce rapport, nous devrions abandonner le concept de l’éducation universelle au profit de l’expansion de la préscolarisation en Afrique sub-saharienne, dans la mesure où la scolarisation précoce produirait pour cette région plus de bénéfices pour chaque dollar dépensé. La préscolarisation donne aux enfants une longueur d’avance dans leur vie, améliore leur potentiel de revenus et génère ainsi de plus larges bénéfices pour la société.

 

Les analyses coût-bénéfice menées par le Pr Psacharopoulos ont montré que le financement de la préscolarisation et la scolarisation pour tous dépasse largement la totalité du budget mondial de l’éducation – ce qui n’est clairement pas viable.

 

Plusieurs raisons concourrent à concentrer nos efforts en premier lieu sur le préscolaire et l’éducation primaire : plus les enfants sont jeunes, plus ils sont réceptifs aux connaissances ; les barrières sociales à l’éducation des filles sont généralement quasi-inexistantes à ce stade ; et la contribution potentielle des jeunes enfants en terme de travail est relativement minimale. Par ailleurs, la mise en œuvre de services éducatifs pour les jeunes enfants est moins coûteuse.

 

Cela étant, les impacts à long terme de la scolarisation précoce sont plus profonds et moins évidents que ses impacts à court terme. En effet, si les avantages à court ou à moyen terme produits par le développement de l’apprentissage en préscolaire et en primaire sont les mêmes pour un enfant, la préscolarisation génèrera un retour inattendu sur investissement plus tard dans sa vie, notamment un potentiel de revenus plus élevé à l’âge adulte. Il semblerait que la scolarisation précoce développe chez l’enfant une meilleure aptitude sociale ou émotionnelle – un facteur difficilement quantifiable.

 

Toutefois, des estimations doivent être réalisées afin de choisir entre les différents objectifs et cibles de l’éducation par rapport à d’autres secteurs – par exemple la santé et l’alimentation. Bien qu’il soit relativement simple de calculer les coûts de l’éducation – qui se rapportent principalement aux coûts évidents du renforcement des effectifs des enseignants et des infrastructures scolaires, et au coût d’opportunité du renoncement au travail des enfants – les bénéfices sont moins précises.

 

A l’issue d’une analyse basée sur la plus large collection de données en la matière, le Pr Psacharopoulos a conclu que la meilleure cible pour l’éducation consiterait à : “Faire passer le taux de préscolarisation en Afrique sub-saharienne de 18% à 59%” – une cible qui produirait un ratio coût-bénéfice de 33.5$. Ce qui signifie que pour chaque dollar investi dans la préscolarisation, l’Afrique sub-saharienne gagnerait un retour de 33.5$ en terme de revenus individuels et de bénéfices sociétaux dans le futur.

 

Un taux de scolarisation primaire de 100% en Afrique sub-sahairienne ne génèrerait qu’un ratio coût-bénéfice de 7$ – largement inférieur au ratio d’un taux de préscolarisation de 50% dans cette région. Les ressources disponibles étant limitées, il serait plus pertinent de les centrer sur l’objectif le plus rentable.

 

La qualité de l’enseignement est indiscutablement un facteur important, mais elle reste une cible difficilement réalisable. Les dépenses supplémentaires allouées à certains facteurs comme la réduction des effectifs des classes ne produisent étonnamment que très peu d’impacts, contrairement aux financements des changements institutionnels tels que les examens et la redevabilité des enseignants qui pourraient générer de meilleurs résultats.

 

Si l’on part du fait que les populations pauvres doivent bénéficier le plus de ces aides, certains choix difficiles devront être faits. Promouvoir l’universalité et la qualité de l’enseignement secondaire serait un excellent objectif pour un monde idéal, mais avant cela, il est urgent de résoudre le problème de l’éducation de base dans les régions les plus démunies du monde. Cela nous permettrait d’avoir les meilleurs espoirs d’impacts bénéfiques avec les ressources disponibles, dans les 15 prochaines années.

Copenhagen Consensus Center

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