A l’heure du bilan, le Gouverneur de la banque mondiale informe que « l’année 2024 qui s’achève a été marquée par une activité économique mondiale globalement soutenue, dans un contexte où l’inflation s’est inscrite en baisse dans la plupart des régions du monde, avec des niveaux proches des cibles de la plupart des banques centrales. »
Jean-Claude Kassi BROU constate que « la croissance économique mondiale devrait se situer à 3,2% selon les dernières projections du FMI publiées en octobre, après 3,3% en 2023. Et qu’au sein de l’UEMOA, l’activité économique demeure vigoureuse au troisième trimestre 2024, avec une croissance de 6,0%, après une progression de 5,3% réalisée au deuxième trimestre. Le dynamisme dans l’ensemble des secteurs laisse augurer, pour l’année 2024, une croissance robuste projetée à 6,0%. »
Constatant qu’au niveau des comptes extérieurs, la situation s’est améliorée même s’il demeure encore fragile, M. Kassi BROU note que « l’évolution favorable des termes de l’échange s’est traduite par une amélioration du compte courant extérieur. En outre, la poursuite des mobilisations de ressources extérieures effectuées par certains Etats au troisième trimestre 2024 a contribué à renforcer les réserves de change de l’Union. »
Il a relevé dans son allocution aussi que le taux d’inflation est resté stable à 4,1% au troisième trimestre 2024, demeurant au-dessus de notre cible. Sur l’ensemble de l’année 2024, le taux d’inflation est attendu à 3,6%, après 3,7% en 2023.
S’agissant des finances publiques, d’après le Gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique de l’Ouest, la consolidation budgétaire se poursuit mais à un rythme plus lent que prévu. Et que le déficit budgétaire s’est situé à 4,5% à fin septembre 2024 contre 5,0% un an plus tôt. Le financement de ce déficit est couvert essentiellement par le marché financier régional.
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