Au terme de baisse, l’usager de ce trajet routier payera 2.000 francs CFA au lieu de 3.000 FCFA, selon l’Agence nationale pour la promotion des investissements et des grands travaux (APIX).
Dans une déclaration à la presse, au sortir de leur réunion hier, mercredi, le collectif dénonce avec vigueur « cette énième arnaque de la société Eiffage-Senac ».
Il demande « au Président de la République, Macky Sall, d’instruire à son gouvernement la publication du nouveau contrat négocié par l’APIX (…), conformément à la loi de Décembre 2012 portant code de transparence des finances publiques. »
Estimant « que le nouveau contrat proposé à l’Etat du Sénégal par la société Eiffage-SENAC est « inique et dangereux pour l’économie du Sénégal », le collectif fait remarquer que « les péages qui ont subi la baisse des tarifs n’ont pas un impact réel sur la grande majorité des usagers quotidiennement affectés par les prix excessifs de l’autoroute à péage. »
Le Collectif invite à cet effet le chef de l’État à « renoncer immédiatement à la signature d’un nouveau contrat qui implique une rallonge de la durée de la concession
L’autoroute A1 dite autoroute de l’Avenir est la première autoroute du Sénégal, reliant Dakar à l’aéroport international Blaise Diagne. Elle est ouverte en deux phases, d’abord entre Dakar et Diamniadio en 2013, puis de Diamniadio à l’aéroport, en octobre 2016.
La première phase de cette autoroute longue de 35 km a été cofinancée par la Banque mondiale (52,5 milliards de FCFA ), l’Agence française de développement (40 milliards de FCFA) et la Banque africaine de développement (33,2 milliards de FCFA).
La seconde phase, d’une longueur de 17 km, a été réalisée selon le schéma du Partenariat public-privé, pour un coût total de 92,2 milliards de Francs CFA dont 69,2 milliards FCFA par l’Etat et 23 milliards FCFA apportés par La société SENAC SA qui est détenue à 100% par le groupe Eifage. SENAC SA a obtenu la concession pour une durée de 30 ans.
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