Le Franc CFA était au centre d’un débat organisé à Paris le 17 septembre dernier. Organisé par les Fondations Gabriel Péri, Rosa de Luxembourg et sous le patronage du sénateur Dominique Watrin, les économistes Moussa Dembélé, Kako Nubukpo et Martial Ze Belinga ont débattu sur plusieurs sous-thèmes.
Moussa Dembélé président d’Arcade (Sénégal) a développé sur : « De la nécessité de la souveraineté monétaire dans les pays de la Zone Franc, tandis que Kako Nubukpo économiste et par ailleurs ancien ministre togolais a abordé la question de la « Politique monétaire »fixité du change et financement de l’émergence en zone Franc : le cas de l’UEMO». Enfin Martial Ze Belinga, économiste et sociologue a fait une communication sur « Institution Franc CFA : Reproductions, incohérences et accumulations prédatrices ».
Pour beaucoup un tel débat devait avoir lieu en terre africaine, mais ce qu’ils ne savent pas peut-être, est qu’il a en permanence lieu sur le continent. Nombreux sont les économistes, les intellectuels en général qui posent la question de l’indépendance monétaire comme préalable au développement de l’Afrique. Ancien ministre de la prospective du Togo, Kako Nubukpo a souligné comment les réserves de change déposées par les deux banques centrales BCEAO et BEAC (Banque des États d’Afrique Centrale) auprès du Trésor public français pour assurer la parité du franc CFA avec l’euro posaient problème. Ces fonds pouvaient servir au développement du continent.
Dépendant du Franc français et arrimé à l’Euro depuis l’avènement de la monnaie unique européenne, le FCFA continue d’alimenter les discussions sur sa pertinence.
Crédit-Photo: http://www.senenews.com/
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