Ce projet, qui s’étend entre les régions de Kaffrine et de Tambacounda, touchera une dizaine de communes dans ces deux régions.
Le PROMOREN s’inscrit dans la dynamique de maitrise des eaux de surface du bassin versant du Nianija Bolong et de stopper l’intrusion de l’eau salée en provenance du fleuve Gambie.
Ce projet traduit la volonté́ de l’Etat de prendre en charge les besoins en eau pour l’exercice des activités agro-sylvo-pastorales et halieutiques, durant toute l’année.
À terme, d’importants volumes d’eau mobilisés permettront la mise en valeur de 6 000 hectares par campagne, soit 12 000 hectares par an, contribuant à l’atteinte de la Stratégie nationale de Souveraineté́ alimentaire.
Au regard de la variété́ des bénéficiaires directs (agriculteurs, éleveurs, pêcheurs, promoteurs touristiques, agro-industriels, organisations communautaires de base, etc.), le PROMOREN permettra de contribuer significativement au développement des terroirs dans la zone du Bassin arachidier.
En outre, il s’agit d’un levier stratégique de sécurisation de la productivité́ de l’Agropole Centre mais également d’insertion socio-professionnelle, avec des perspectives de création au minimum de 36.000 emplois, sans compter les opportunités d’emplois indirects.
« Ainsi, avec un tel projet, grâce à la création de richesses et de croissance qu’il favorisera, nous assisterons à un net recul de la pauvreté́ dans la zone d’intervention », a dit le chef de l’Etat sénégalais.
Ce qui constituera également, selon lui, un dispositif efficace pour fixer les jeunes dans leurs terroirs, atténuer l’hypertrophie urbaine et juguler le phénomène migratoire.
Le PROMOREN sera articulé à d’autres projets majeurs et structurants, notamment le barrage de Sambangalou en cours de construction sur le fleuve Gambie sous l’égide de l’OMVG, qui permettra d’irriguer et d’aménager, à terme près de 40.000 ha pour le Sénégal.
Discussion à ce sujet post