Elaboré en collaboration avec la Commission de l’Union africaine, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique et la Conférence ministérielle africaine sur la météorologie (AMCOMET), le rapport de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) a été présenté lors de la douzième Conférence sur le changement climatique et le développement en Afrique (CCDA-XII).
Selon un communiqué de l’OMM, citant le rapport susmentionné, le continent africain s’est réchauffé à un rythme légèrement plus rapide que la moyenne mondiale, soit environ +0,3 °C par décennie entre 1991 et 2023.
« De toutes les sous-régions d’Afrique, c’est l’Afrique du Nord qui a connu le réchauffement le plus rapide, avec une augmentation moyenne d’environ 0,4 °C par décennie entre 1991 et 2023, contre 0,2 °C par décennie entre 1961 et 1990, et c’est l’Afrique australe qui a connu le réchauffement le plus lent, avec une augmentation moyenne d’environ 0,2 °C par décennie entre 1991 et 2023 », relève le rapport.
En 2023, poursuit le document, les anomalies positives de température les plus importantes ont été enregistrées en Afrique du Nord-Ouest, et plus particulièrement au Maroc, dans les zones côtières de Mauritanie et dans le nord-ouest de l’Algérie.
Plusieurs pays, dont le Mali, le Maroc, la République-Unie de Tanzanie et l’Ouganda, ont connu leur année la plus chaude jamais observée.
En juillet et en août, l’Afrique du Nord a été éprouvée par des vagues de chaleur extrêmes. Ainsi, un record de 49,0 °C a été établi à Tunis, la capitale de la Tunisie, et une nouvelle température maximale de 50,4 °C a été relevée à Agadir, au Maroc.
Discussion à ce sujet post