Les indicateurs sont au vert pour permettre aux économies africaines, avec leurs potentiels présents, de devenir des acteurs majeurs des chaînes d’approvisionnement mondiales. C’est ce que révèle le dernier rapport de la CNUCED (Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement).
Le sous- sol africain est riche en matériaux nécessaires pour le bon fonctionnement des industries qui évoluent dans la technologie. Les manufactures affluent donc en Afrique à la recherche d’aluminium, de cobalt, du cuivre et de bien d’autres minerais fort utiles à leur fonctionnement.
Mais ce potentiel en matière première ne suffit pas pour faire profiter le continent. Il faut lever les obstacles contenu dans les codes miniers, s’il existe dans ces pays. “Il n’y a pas un contenu local dans les partenariats entre les entreprises locales et les entreprises étrangères.” a souligné Habiba Ben Barka, cheffe de la section Afrique de la CNUCED avant d’ajouter que “ce sont seulement 17 pays qui en disposent dans toute l’Afrique.” La correction de ce point dans les codes miniers est un besoin crucial pour permettre aux Etats africains de profiter suffisamment des richesses de leur sous-sol.
Aussi, selon le rapport de la CNUCED, l’Afrique gagnerait beaucoup à s’outiller en infrastructure et en compétence pouvant lui permettre de procéder à la transformation de ses matières premières par elle-même. “Pour le moment, on contribue à très haute échelle, en thème d’apport en matières premières dans ces différentes industries mais il n’y a pas une transformation assez avancée en Afrique. On pense que les transformations peuvent se faire directement en Afrique, au lieu que les matières premières soient exportées pour transformation dans un pays tiers et ensuite être importées en Afrique pour être vendues.” a spécifié Habiba Ben Barka.
L’autre frein à la transformation des matières premières sur le continent est le déficit énergétique. Le rapport de la CNUCED invite donc à des investissements soutenus dans le secteur des énergies renouvelables. “Seuls 2 % des investissements mondiaux dans les énergies renouvelables sont destinés à l’Afrique. La croissance des investissements dans les énergies renouvelables…pourrait promouvoir la fabrication des panneaux solaires” peut-on lire dans le rapport.
Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement qui aide les pays en développement à accéder de manière équitable aux avantages d’une économie plus mondialisée invite également à alléger la dette des pays africains pour leur permettre d’avoir les mains libres dans l’élaboration de leur budget.
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