Dans un rapport intitulé ‘’situation économique et financière en 2019 et perspectives en 2020’’, la DPEE souligne que cette situation est favorisée par un environnement interne plus favorable, mais également grâce aux investissements structurants dans le cadre de la poursuite de l’exécution des projets et programmes du PSE inscrits dans sa deuxième phase de Plan d’actions prioritaire pour la période 2019-2023
‘’La consolidation des acquis à travers les réformes et le renforcement du climat des affaires contribueraient à maintenir le dynamisme de l’activité économique’’, souligne le document qui relève que ‘’globalement le taux de croissance du PIB réel est projeté à 6,8% en 2020, contre 6 % en 2019, soit un gain de 0, 8 point de pourcentage’’.
L’inflation, mesurée par le déflateur du PIB, est projetée à 1,1% en 2020, soit au même niveau qu’en 2019, selon le rapport.
‘’Au titre des finances publiques, la loi de finances initiale (LFI) de l’année 2020 a été conçue dans un contexte marqué, d’une part, par la consolidation du rythme de croissance économique à la faveur des ambitieux programmes de développement économique mis en œuvre dans le cadre de la seconde phase du PSE, et d’autre part, par les défis majeurs en terme de renforcement du recouvrement des ressources internes avec la nouvelle stratégie de recouvrement des recettes à moyen terme’’, poursuit le document.
Sur la base de la ‘situation économique et financière en 2019 et perspectives en 2020, le déficit budgétaire est projeté à 450,5 milliards, soit 3,0% du PIB en 2020, contre un objectif de déficit de 533,9 milliards (3,8% du PIB) prévu au titre de la LFR 2 de l’année 2019.
Concernant les échanges avec le reste du monde, le compte courant devrait ressortir, en 2020, en déficit de 1368,3 milliards, soit 9,1% du PIB, selon la DPEE, soulignant que l’excédent du compte financier (+1002,8 milliards) couvrirait partiellement le besoin de financement (-1276,3 milliards).
Par conséquent, le solde global de la balance des paiements ressortirait en déficit de 92,0 milliards en 2020, note le rapport.
S’agissant de la situation monétaire en 2020, la masse monétaire augmenterait de 10,7% avec une diminution des avoirs extérieurs nets (-92,0 milliards) et une augmentation des créances nettes sur l’administration centrale (+204,1) et des créances sur l’économie (+469,6 milliards), indique la Dpee.
Selon le document, la consolidation des acquis à travers les réformes et le renforcement du climat des affaires
contribueraient à maintenir le dynamisme de l’activité économique.
« Globalement, le taux de croissance du Pib réel est projeté à 6,8% en 2020, contre 6,0% en 2019, soit un gain de 0,8 point de pourcentage. Cette croissance serait à la fois tirée par les secteurs, primaire (+7,7%), secondaire (+5,9%) et tertiaire (+6,2%) », selon la source.
Dans le secteur primaire, l’activité est attendue en hausse de 7,7% en 2020 contre 7,2% en 2019, tirée, essentiellement, par les sous-secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche. Le secteur primaire contribuerait à 1,3% à la croissance du Pib réel en 2020.
Dans le secteur secondaire, l’activité resterait vigoureuse en 2020, à la faveur de la poursuite de l’exécution des projets structurants du Pse et de la vigueur des industries en rapport avec la mise en œuvre du PAP II de la stratégie d’émergence. Le secteur tirerait profit de la bonne orientation des activités des extractives, de la fabrication des produits agro-alimentaire, des industries chimiques, de l’énergie et de la construction. L’activité du secteur secondaire est, ainsi, attendue en hausse de 5,9% en 2020 contre 6,0% en 2019, soit une contribution de 1,2 point de pourcentage à la croissance du PIB réel.
Dans le secteur tertiaire, l’activité resterait vigoureuse en liaison avec la bonne orientation du secteur primaire et le dynamisme attendu dans le secteur secondaire. Le secteur tertiaire progresserait de 6,3% en 2020 contre une prévision de 5,3% en 2019, pour une contribution attendue de 2,8 points de pourcentage à la croissance du PIB.
L’essentiel des branches d’activités contribueront au renforcement du dynamisme attendu dans le secteur tertiaire, en particulier, les activités de commerce, de transports ainsi que les services financiers et les services d’hébergement et de restauration.
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