Le document intitulé « Évaluation des progrès de l’intégration régionale en Afrique » a été présenté lors de la réunion du Comité d’experts de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique ( 12-14 mars 2025) a Addis Abeba (Ethiopie).
En octobre 2024, l’Accord avait été ratifié par 48 pays, signale le document, soulignant que ceci témoigne de la volonté politique des pays de le mettre en œuvre, comme le prouve les 46 listes provisoires de concessions tarifaires adoptées pour faciliter le commerce des marchandises.
En outre, relève le rapport, 22 listes d’engagements spécifiques couvrant cinq secteurs prioritaires – services aux entreprises, communications, services financiers, tourisme et transports – sont actuellement en vigueur, tandis que les négociations se poursuivent sur 26 offres.
En outre, la CEA note qu’une étape « cruciale » dans la mise en œuvre effective de l’Accord a été le lancement, en février 2022, de l’Initiative de commerce guidé impliquant initialement huit pays participants. En 2024, rappelle-t-on, l’Initiative avait été élargie pour englober 38 pays et une gamme plus large de produits, les produits agricoles continuant à dominer les échanges.
En outre, un rapport de la CEA sur les premières expériences commerciales dans le cadre de l’Accord a montré que les possibilités commerciales en Afrique étaient certes mises à profit, mais que plusieurs obstacles continuaient à entraver la pleine réalisation du potentiel de l’Accord
Celles-ci ont trait notamment, selon le document, à une compréhension limitée des procédures commerciales, des idées fausses sur les droits de douane et les taxes, des difficultés logistiques et le coût élevé de l’entrée sur le marché, de la mise en conformité, du stockage et de la distribution pour les petites et moyennes entreprises .
Le rapport a également souligné la nécessité d’améliorer les transports et la logistique, de renforcer les cadres institutionnels nationaux et d’accroître la présence commerciale diplomatique pour faciliter l’implantation sur les marchés.
Il a également souligné l’importance de numériser le processus de délivrance des certificats d’origine, de mieux faire connaître le régime tarifaire prévu par l’Accord et de favoriser à l’échelle continentale la mise en relation des entreprises et l’information sur les marchés.
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