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La sérigraphie, un métier pourvoyeur d’emplois

Méthode d’impression à plat, la sérigraphie consiste à faire passer les encres sur un support à travers un tissu verni à certains endroits, mais perméable à d’autres. Ce métier d’origine occidentale attire, de plus en plus, de jeunes Sénégalais qui en tirent des profits notables. 

par La Rédaction
11 décembre 2013
En Reportages

Sérigraphie  

La sérigraphie s’est développée au Sénégal depuis plus de trois décennies. Impress Color, créé par des Français en 1986, fait partie, selon El Hadj Alassane Fall, des premiers ateliers installés à Dakar. Trouvé dans les locaux de leur association, Alassane Fall parle des débuts du métier.

«Ce sont les Français qui nous ont formés. On était six personnes au début, de jeunes handicapés sénégalais. C’est après leur départ vers les années 90 qu’ils nous ont laissé le projet et nous ont envoyés une machine de sérigraphie», raconte Alassane, la trentaine, sérigraphe de formation.

Handicapé de la main gauche, il soutient que certains handicapés ne sont pas en mesure de faire ce travail. «On a été choisi selon notre handicap car certaines situations de handicap ne permettent pas de faire la sérigraphie. C’est le cas des personnes qui sont sur des chaises roulantes», ajoute-t-il.

Installés à l’intérieur d’une construction dont le décor donne à penser qu’on est devant une école maternelle avec des dessins d’enfants sur les murs, pourtant des personnes de différentes professions s’activent au travail.

Ici l’équipe d’Alassane se charge de la confection et du tirage des T-shirts, banderoles, casquettes, etc.

Alassane Fall revient sur ce qu’il gagnait sous le régime d’Abdou Diouf. «On faisait plus d’affaires sous Diouf, (Ndr: deuxième président sénégalais) car on  connaissait beaucoup d’hommes politiques. Naturellement, ils nous confiaient tout leur travail. Lorsqu’Ousmane Tanor Dieng a créé son mouvement OTD au sein du Parti socialiste (Ps), tous ses partisans ont amené leurs pièces chez nous», se souvient-il, tout souriant.

A cette époque, le prix du T-shirt était estimé à 2 500 FCFA, selon El Hadj Fall.  Mais actuellement, le prix varie entre 1500 et  800 FCFA au cas où le sérigraphe est chargé de l’achat des T-shirts vierges. «Si c’est le client qui amène ses T-shirts, on peut faire le tirage entre 500 et 150 FCFA», dit Alassane.

D’après Alassane Fall, le prix d’une œuvre en sérigraphie est fixé selon les couleurs, le logo et l’espace qu’occupe l’impression.

«Le travail n’est pas difficile, mais c’est la clientèle qui fait défaut. On peut travailler partout dans le monde si on est sérieux et la matière première n’est pas coûteuse. Notre problème reste vraiment le marché», révèle Alassane pour insister sur les difficultés rencontrées.

Entre la baisse des prix et la difficulté d’avoir un marché, la sérigraphie au Sénégal souffre de la malhonnêteté de certains clients. La plupart disparaissent après la récupération de leurs commandes et ne payent que la moitié de l’argent.

Modou Khabane Djité en a vécu l’expérience. «Je n’ai jamais cru que je m’en sortirais après ce coup. L’argent, que j’avais pris pour l’achat des T-shirts, n’était pas le mien et son propriétaire m’appelait tous les jours et me menaçait d’aller à la police», explique ce typographe de formation, actif dans le milieu depuis plus de deux décennies.

Khabane révèle aussi qu’il leur arrive de faire des échantillons pour des clients qui disparaissent pour aller voir d’autres confrères. «Il nous arrive aussi de faire des échantillons pour des gens qui les amènent chez d’autres sérigraphes pour qu’ils leur fassent le même travail. C’est récurent», poursuit ce dernier qui tient un atelier sur la  route de Rufisque, à  hauteur de Diacksao, une banlieue de Dakar.

Ces maux ne semblent pas décourager Marianne Senghor, étudiante à l’Ecole des bibliothécaires, archivistes et documentalistes de Dakar (Ebad), trouvée sur place.

Cette jeune fille, la vingtaine révolue, compte se lancer dans cette activité. «La sérigraphie me plait beaucoup. Je veux créer ma propre marque de vêtement, je compte confectionner des Lacoste, des T-shirts pour les jeunes. Surtout, pour le moment, la lutte n’est pas ma priorité», dit-elle, bloc-notes à la main, prenant le prix des différents matériaux sous la conduite de Khabane pour commencer son travail. 

Même si Marianne n’envisage pas de travailler pour les lutteurs, il faut noter que le succès de cette activité sportive a fait augmenter le nombre de sérigraphes au Sénégal.

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