Les bonnes pratiques en matière fiscale étaient au menu d’une rencontre à Casablanca mardi dernier.
Décideurs publics et privés de plusieurs pays africains se sont unanimes : La refonte de la fiscalité s’impose pour donner aux pays du continent les moyens de leurs ambitions.
La première édition d’un Cycle de conférences sur les stratégies économiques et sociales afin d’accélérer la croissance de l’Afrique et faciliter son émergence, a été inscrite sous le thème: « Enjeux des politiques fiscales dans la transformation économique de l’Afrique à l’horizon 2025 ».
« les pays africains font face aux mêmes problèmes et doivent donc redoubler d’efforts pour redresser la situation» a indiqué Mamadou Fall Kane, conseiller économique et financier du président sénégalais, qui donnait ainsi le tempo des discussions orientées vers une mutualisation et un partage d’expériences. Une Zone comme l’ UEMOA a d’ailleurs été donnée en exemple par beaucoup d’intervenants. Selon Abdellah Boureima, Commissaire Chargé des Politiques Economiques et de la Fiscalité de l’UEMOA, trois objectifs principaux ont constitué leur feuille de route qui explique le succès de ce modèle. Primo, la création d’une union douanière basée sur le libre échange, des tarifs unifiés et une politique commerciale commune. Deusio, une harmonisation des impôts et taxes, en particulier pour la TVA. Et tertio, une amélioration du potentiel et de l’assiette fiscale. Les résultats ont été au rendez-vous. «La répartition de la pression fiscale a été améliorée tant pour les particuliers que pour les secteurs d’activité, tandis que les ressources fiscales des États se sont accrues», s’est targué le représentant de l’UEMOA.
Toute la question estime Yacine Fall représentante de la BAD est de trouver le juste « équilibre » entre la pression fiscale et la dynamique économique. Toute réforme doit aboutir à une complémentarité entre les deux», à estimé la représentante de la banque de développement.
Crédit photo: cdn.globalimages.com
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