Une Conférence internationale pour la relance et le développement du Mali s’est tenue jeudi 22 octobre 2015 à Paris, au siège de l’Organisation de Coopération et de Développement Economique ( l’OCDE).
En présence des Chefs d’Etats malien et français, les débats ont essentiellement porté sur les voies et moyens à emprunter pour soutenir l’effort de développement au Mali.
A cet effet, devant un parterre d’hommes d’affaires et de chefs d’entreprises des deux pays, François Hollande a annoncé une aide au développement de 360 millions d’euros d’ici 2017 ce qui a du ravir Mamadou Igor Diarra ministre malien de l’économie et des finances.
« Tout est à faire ou à refaire au Mali.Dans les transports, les réseaux ferroviaires, les infrastructures, l’eau potable, les mines. Et le Nord aussi qui a un grand potentiel a besoin de routes et surtout de se projeter dans l’industrie des énergies renouvelables par exemple » a dit le responsable politique au cours des échanges.
Quant au Président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), il s’est livré à une véritable démonstration pour convaincre les investisseurs de faire confiance en son pays.
« La paix n’a pas de sens s’il n’y a pas de développement dans la paix. Quelle ne serait pas cette paix-là qui ne ferait pas l’eau potable de nos enfants ? Qui n’ouvrirait pas d’écoles à nos enfants ? Qui ne ferait pas que Kidal soit une capitale à l’instar de toutes les capitales aujourd’hui avec un aérodrome, avec une aérogare, digne du XXIe siècle et digne du Mali ? Et quelle serait également cette singulière paix qui n’assurerait pas désormais une liaison régulière et rapide entre les différentes régions du Mali, entre le Sud et le Nord, entre Kidal, Gao et Tombouctou ? » a plaidé IBK.
Notons que le Mali ,3eme pays de l’UEMOA a attiré le plus d’investissement étrangers en 2012, a besoin aujourd’hui des partenaires privés pour relancer son économie, même si il affiche aujourd’hui une croissance de 7 %.
Discussion à ce sujet post