« Non, la France ne recule pas en Afrique. Elle fait preuve de lucidité et se réorganise », a-t-il affirmé, insistant sur l’importance de réinventer les liens historiques avec le continent. Évoquant l’engagement militaire français contre le terrorisme depuis 2013, Macron a exprimé un sentiment d’amertume face à un manque de reconnaissance : « Nous avions raison. Mais il semble que l’on ait oublié de nous remercier. L’ingratitude, je la connais bien, c’est une maladie non transmissible. »
Le président a également justifié le retrait des troupes françaises après les récents coups d’État :« La France ne peut être l’auxiliaire de régimes putschistes. » Il a rappelé que l’intervention militaire française en Afrique s’inscrivait toujours dans le cadre de demandes émanant d’États souverains.
Après le Mali, le Burkina Faso et le Niger, désormais membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), d’autres nations ouest-africaines ont également souhaité mettre fin à la présence militaire française. Le Tchad a annoncé ses accords de défense avec Paris, tandis que le Sénégal et la Côte d’Ivoire envisagent de retirer les troupes françaises d’ici 2025.
« Aucun de ces États ne pourrait revendiquer aujourd’hui sa souveraineté si l’armée française n’avait pas été déployée dans la région », a-t-il rappelé, rendant hommage aux soldats français tombés au combat en Afrique.
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