L’évènement a eu lieu lors des Assemblées annuelles de la BAD qui se déroulent du 11 au 14 Juin à Malabo. Il est parrainé par la Fondation Bill-et-Melinda-Gates, l’Agence française de développement (AFD) et le gouvernement du Luxembourg, qui en sont les premiers donateurs.
Son objectif consiste à donner accès aux services financiers numériques à quelque 332 millions d’Africains de plus, dont 60 % de femmes.
Le fonds mobilisera 100 millions de dollars américains en dons et 300 autres millions de dollars sous forme de dette sur les ressources en capital ordinaires de la Banque d’ici 2030, destinés à développer les services financiers électroniques pour les communautés à faible revenu.
« Nous pensons qu’avec les bons investissements dans l’innovation et une croissance numérique menée intelligemment, les obstacles à l’inclusion financière seront surmontés et de meilleures perspectives économiques se présenteront pour tous », a déclaré Akinwunmi Adesina, président de la Banque africaine de développement.
Les interventions reposeront sur quatre éléments centraux : les infrastructures, dont des dispositifs de paiement numérisés et interopérables ; des produits et des innovations numériques ; la réforme et l’harmonisation des politiques et des réglementations ; et le renforcement des capacités. Elles contribueront à la réduction de l’écart entre les hommes et les femmes en matière de transactions financières.
L’Afrique a connu une forte croissance du nombre d’utilisateurs de téléphones mobiles au cours de la première moitié de la décennie, ce qui a entraîné une brutale progression de la quantité d’outils et de services numériques innovants disponibles sur le continent. Et, pourtant, les retombées n’en sont pas également partagées. On estime qu’en Afrique, seulement 43 % des adultes possèdent un compte bancaire.
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