Kabirou Mbodjie risque gros avec cette inculpation du juge Yaxam Léye pour abus de biens sociaux et augmentation illégale de capital.
Depuis son rachat de la deuxième compagnie de téléphonie du Sénégal Tigo, Kabirou Mbodjie ne cesse de faire l’objet de plaintes aussi bien dans la presse qu’en justice. La première, après le rachat de Tigo, c’était avec Abdou Karim Sall qui disait n’avoir pas été saisi officiellement dans cette transaction. Et depuis les plaintes et remous au sein du groupe Wari n’ont cessé. Celle-ci serait-elle la goutte d’eau qui a fait déborder le vase?
Malick Fall et Seyni Camara deux collaborateurs du nouvel homme fort du capital Investment du Sénégal ont accusé Kabirou Mbodjie d’abus de biens sociaux et augmentation illégale du capital. Des délits pour lesquels Kabirou Mbodjie pourrait payer chère si on s’en réfère aux articles 890,891, et 894 de l’acte uniforme sur les sociétés commerciales et puis par la loi Numéro 98-22 du 26 Mars 1998 et toute autre infraction que l’enquête révélera.
Depuis sa création en 2012 Wari est devenue une solution innovante et s’est imposée sur le marché local et dans la sous-région. Malick Fall, Seyni Camara et Cheikh Tague les co-fondateurs détiennent respectivement 10% ,24% et 5% ; ce qui constitue la minorité de blocage. Et selon eux l’augmentation du capital social de 50 à 100 millions par Monsieur Kabirou Mbodj n’est rien d’autre qu’une manière de dissoudre cette minorité de blocage détenue par ses collaborateurs. Quand on parle du capital social d’une entreprise on parle du montant des apports réalisés par les associés ou actionnaires lors de la création d’une société. Mais ce montant n’est pas figé c’est dire qu’il peut être augmenté durant toute la vie de l’entreprise et ce montant varie selon la forme juridique pendant cette durée de vie.
Yanda Sow ( Stagiaire)
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