La Banque africaine de développement (BAD) s’est résolument investie pour l’avènement de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), entrée en vigueur le 1er janvier 2021. Ce soutien entre dans le cadre du mandat de la Banque depuis sa création.
Dans un communiqué repris par Le Soleil, l’institution régionale donne cinq raisons qui fondent, directement ou indirectement, cet engagement.
Premièrement : la Zlecaf devrait renforcer la croissance économique et accélérer l’industrialisation de l’Afrique.
Deuxièmement : ce marché commun constitue un bon levier de l’intégration régionale qui, associée à de fortes perspectives de croissance et tirant profit de l’atout d’une population jeune et du dynamisme des villes, sera un véritable moyen de renforcement du potentiel économique du continent.
Troisième raison : le soutien de la Bad aux Communautés économiques régionales (Cer) contribue à la mise en œuvre de quatre de ces cinq grandes priorités opérationnelles : nourrir l’Afrique, l’alimenter en énergie, l’industrialiser et améliorer la qualité de vie de ses populations.
Quatrième raison : la Zlecaf est un levier pour consolider la compétitivité des économies africaines.
Cinquièmement : les dividendes de l’intégration régionale devraient, à terme, permettre à l’Afrique de se nourrir elle-même alors qu’elle importe actuellement plus de 30 millions de dollars (plus de 17 milliards de francs Cfa) en produits alimentaires chaque année.
La Zlecaf représente un marché de 1,2 milliard de consommateurs. Cinquante-quatre pays ont adopté le texte fondateur de ce commun. Trente-quatre l’ont ratifié. Son objectif est de renforcer les échanges entre pays africains et attirer les investisseurs étrangers.
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