Un rapport du cabinet d’Audit et d’expertise comptable PricewaterhouseCoo révèle que l’immobilier en Afrique est un secteur à fort potentiel de croissance.
C’est un secret de polichinelle. Le continent africain est en chantier et on construit partout des infrastructures pour s’adapter. Un tel phénomène a un impact réel sur la croissance. Un récent rapport l’a confirmé. Le cabinet d’Audit et d’expertise comptable PricewaterhouseCoo l’a révélé. Selon un des auteurs, les grandes tendances mondiales, telles que l’urbanisation rapide et les changements démographiques, vont favoriser, au cours des cinq prochaines années, les opportunités de croissance dans le secteur immobilier sur l’ensemble du continent africain.
«Le rythme des changements dans le monde s’accélère, au fur et à mesure des transitions successives connues sous le nom de grandes tendances mondiales, qui transforment la manière dont le monde des affaires et la société opèrent», indique Ilse French, responsable du secteur immobilier pour PwC Africa.
Selon elle, les investisseurs du monde entier découvrent chaque jour davantage le potentiel de croissance de l’Afrique, notamment son avantage démographique considérable. Croissance économique, amélioration de la stabilité politique et investissements continus dans l’infrastructure sont autant de facteurs qui ouvrent la porte à des marchés autrefois inaccessibles.
La première publication de PwC, intitulée Real Estate: Building the future of Africa (Le secteur immobilier : fondement de l’avenir de l’Afrique), examine l’impact des grandes tendances mondiales sur le continent africain. L’objectif du rapport est de fournir une évaluation de l’état actuel du secteur immobilier sur l’ensemble du continent africain et de démontrer comment les grandes tendances favoriseront les opportunités de croissance sur des marchés africains clés.
Le rapport analyse aussi le marché de l’immobilier dans dix pays d’Afrique subsaharienne (ASS). Ces profils de pays révèlent les influences locales, régionales et mondiales agissant sur les marchés de l’immobilier des différents pays, illustrant comment les effets de ces tendances sont ressentis au niveau national. Le rapport montre que les opportunités à travers le continent africain sont considérables et couvrent tous les secteurs. Sur la plupart des marchés, la demande en espaces commerciaux, administratifs et industriels de qualité continue à dépasser l’offre, au fur et à mesure que les locataires locaux et internationaux répondent aux nouvelles opportunités économiques. Le manque considérable de biens immobiliers résidentiels qui frappe l’ensemble du continent engendrera des investissements privés à grande échelle.
L’absence de fonds locaux pour les projets d’infrastructure servira en outre de tremplin à l’établissement de nouveaux partenariats privés avec le secteur public. L’évolution des tendances démographiques et les changements de comportement des consommateurs entraîneront probablement également une demande considérable en biens immobiliers, nouveaux et différents, d’ici 2020 et au-delà. D’après le rapport, nous assisterons également à l’arrivée d’investisseurs plus spécialisés sur le marché. Des prévisions de 20 % de retours annuels nets sur les investissements pratiqués dans les centres commerciaux, les immeubles de bureaux ou les complexes industriels dans les pays de l’ensemble du continent ne cessent d’attirer de nouveaux investisseurs.
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