Sous le thème : « ensemble pour un bassin résilient face aux changements climatiques », le forum se veut mobilisateur et pertinent aux yeux des responsables de l’OMVS.
En effet, selon Mohameden Mekheter réprséentant de la Banque Arabe pour le développement économique en Afrique (Badea), « en dépit des très faibles contributions face aux émissions de gaz à effet de serre, les bassins du fleuve Sénégal subissent les changements climatiques avec la recrudescence des évènements extrêmes à des intensités jamais enregistrées depuis des décennies. Ces évènements, qui ont impacté la santé des riverains et les écosystèmes, la sécurité alimentaire, les activités productives, interpellent toutes les parties prenantes à faire des efforts pour renforcer la résilience du bassin. »
Ainsi, le Haut-commissaire, de l’OMVS, Abdel Vetah dans son intervention, a d’abord considéré que « le fleuve Sénégal est une ressource vitale pour nos pays. Il nous nourrit, nous fournit de l’énergie et soutient nos économies », avant de faire remarquer que « sa fragilité et sa vulnérabilité, face aux impacts des changements climatiques, les sécheresses, les inondations, la dégradation des sols ou encore la perte des bio diversité. Et les récentes crues du fleuve Sénégal en sont une parfaite illustration. »
Commissaire Vetah est de ce fait convaincu que, «face à ses défis nous devons agir ensemble. Nous devons investir dans des solutions locales durables et inclusives portées par des acteurs en particulier les jeunes et les femmes qui doivent être au cœur de nos stratégies de résilience. Parce que les multitudes d’initiatives portées par les jeunes et les femmes conforteront une résilience collective. L’OMVS va prendre des mesures pour les accompagner. »
Le ministre de l’Hydraulique Cheikh Tidiane Dieye pour sa part, a déclaré que « le changement climatique ou le dérèglement climatique, est devenu une réalité qui engendre une multitude de perturbations. Et Si rien n’est fait dès maintenant, les conséquences risquent d’être dramatiques pour ne pas dire irréversibles pour nos environnements et par conséquent nos économies. Il faut alors susciter la réflexion sur des solutions appropriées durables afin de construire un avenir résilient dans l’ensemble des pays de notre bassin »
Cela nous permettra, d’après Cheikh Tidiane Dieye, « avec toute l’expertise mobilisée et l’implication des jeunes des femmes et des start-ups, de nous mieux outillés face aux situations extrêmes liées aux effets du changement climatique. »
Le ministre de l’Hydraulique a enfin demandé à ce que ce forum soit inscrit dans l’Agenda des pays membres pour perpétuer ces initiatives.
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