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Il faut transcender cette question du genre » (Anta Babacar Ngom)

Figure de proue de la nouvelle génération montante du capitalisme sénégalais, Anta Babacar Ngom est à la tête de la SEDIMA depuis 2018. Entreprise familiale spécialisée dans l’aviculture, l’immobilier et la minoterie créée en 1976 par son père Babacar Ngom, dont elle a pris les rênes. Anta Babacar est aussi l’icône de la femme moderne émancipée autant à l’aise à la tête d’un Conseil d’Administration que devant une salle comble avec des jeunes filles à l’écoute d’une référence qui a fait l’unanimité. Pour le mois des femmes, elle invite à transcender la question du genre dans cet entretien. (1ere partie)

par La Rédaction
2 avril 2020
En A la Découverte, Actualités, Agrobusiness, Eco-Business, Économie, Entrepreneuriat, Entreprises, Société

Comment analysez-vous la période que nous vivons, plus précisément celle relative à la condition féminine dans l’organisation sociale et économique dans notre pays ? A-t-il connu des avancées ou des régressions, expliquez votre point de vue ?

La condition de la femme s’est nettement améliorée au Sénégal et dans le monde. C’est indéniable. Mais il y a encore beaucoup de progrès à réaliser notamment dans l’autonomisation des femmes, leur insertion dans le tissu économique national et leur accession aux postes de responsabilité.

Le Sénégal c’est 15.000.000 d’habitants dont 52% de femmes et un âge moyen de la population de 19 ans. Imaginons ce que cela représente en termes de ratio pour la population jeune et féminine, en âge de travailler. Or, selon les résultats de l’Enquête Nationale sur l’Emploi au Sénégal, le taux d’occupation, qui permet de mesurer la participation genre dans l’activité économique, est de seulement 32% pour les femmes. Avec les importantes perspectives d’accélération de la croissance prévues dans le cadre de la mise en service des gisements de pétrole et de gaz offshore, programmé en 2022, notre pays ne pourra pas se passer de la contribution des femmes. Leur intégration économique effective est alors un impératif pour la création de valeurs. Il est donc plus qu’urgent de renforcer les capacités et les aptitudes des femmes à participer plus activement au développement du Sénégal, en leur ouvrant les plus hautes instances de décision.

C’est ce que nous essayons d’implémenter dans le secteur avicole au sein duquel les femmes sont encore à la traine avec moins de 11% de représentativité. Aujourd’hui au sein du Groupe SEDIMA, nous sommes plus de 1.000 collaborateurs dont 38% de femmes. Mais le comité de direction compte 60% de cadres féminins et le conseil d’administration 50%. Ces dix dernières années, une stratégie remarquable d’intégration des femmes dans le top management est conduit sans relâche, au sein de l’entreprise. Notre démarche est basée sur le postulat à savoir, si au Sénégal nous enregistrons plus de 50% de femmes, pourquoi ne devrions-nous pas retrouver les mêmes proportions au sein des entreprises. Lorsqu’il s’agit de recruter à la SEDIMA, le premier critère de sélection est la compétence, même si à compétences égales, une discrimination positive en faveur de la femme est de rigueur. La promotion interne suit les mêmes règles.

L’un des facteurs d’amélioration de la condition féminine au Sénégal est également l’implication de plus en plus marquée des hommes. Si la cause des femmes n’était pas également portée par les hommes, elle resterait un débat de femmes qui avancerait difficilement. Dans ce sens, tous les hommes sont interpellés, qu’ils soient décideurs, collègues, maris, frères ou fils. Plus qu’une question de promotion d’un genre, le débat doit être axé autour de la mixité au sein des entreprises, qu’elles soient publiques ou privées. Cette mutation vers la mixité doit être davantage perçue comme un facteur de stimulation et de performance, gage d’un équilibre social et économique.

Aujourd’hui, célébrer le 8 Mars, journée Internationale des droits des femmes, est-il encore opportun ? Pourquoi ? 

C’est une question pertinente qu’il faut se poser afin d’approfondir l’évaluation de la démarche et les motivations qui sous-tendent l’organisation de la journée de la femme.

Initiées en 1911 dans le contexte des mouvements sociaux, au tournant du XXème siècle, les revendications des droits de la femme étaient portées par un féminisme plutôt radical. Mais depuis lors les motivations ont beaucoup évolué.

Certes, aujourd’hui encore des femmes sont victimes de nombreux préjugés et d’injustices sociales. Sous ce rapport, une célébration de la femme, le temps d’une seule journée, ne suffira pas à apporter les réponses attendues, mais elle favorisera sans doute, (du moins je l’espère), une prise de conscience plus ardue et une meilleure sensibilisation sur le rôle de la femme au sein de nos sociétés actuelles.

Plus qu’une journée de plaidoyers, le 08 mars doit surtout être un prétexte pour magnifier le bilan des expériences positives et des avancées remarquables, réalisées dans la lutte pour l’égalité des genres. Il s’agira de sortir de la dynamique incantatoire et des effets de communication, pour aller vers des offres de refondation sociale permettant, d’année en année, de réaliser des résultats concrets et palpables. Il ne faut pas s’attendre à ce que la journée du 8 mars, à elle seule, scelle des ruptures positives dans la marche vers une meilleure condition féminine. Mais dès le lendemain des célébrations symboliques, l’esprit du 08 mars doit continuer à impulser des actions structurantes, conduites autant au sein du gouvernement, de l’entreprise que de la famille, pour accumuler des victoires tout au long de l’année. C’est la seule façon de faire de la marche vers l’acceptation de la place de la femme une réalité tangible et non pas une projection permanente.

Orientons la célébration de la journée de la femme vers la réalisation de compromis, volontairement consentis par tous les hommes et toutes les femmes. Bâtissons tous nos actes du quotidien, autour des valeurs d’équité et de solidarité humaines, pour un épanouissement social intégral, entièrement fondé sur le mérite intrinsèque de chaque individu. Voici, selon moi, une bonne raison de continuer à célébrer la journée de la femme.

Femme, famille, carrière : est-ce que ce triptyque peut faire bon ménage ? Peuvent-elles tout avoir ?

Femme, famille et carrière est un équilibre qui fait rêver toutes les « working girls ». Mais c’est bien possible d’y arriver, même dans des sociétés comme les nôtres où les pesanteurs sociales sont encore très accentuées.

Il faut tout d’abord commencer par accepter que l’objectif final n’est pas de se montrer « parfaite »… mais d’assumer entièrement notre féminité avec ses atouts et ses limites.

Entre les réunions de parents d’élèves, les rendez chez le pédiatre, les impératifs incompressibles de la vie professionnelle et les contraintes sociales liées à la famille, à la belle-famille, aux amis…, il faut savoir compter sur une bonne organisation afin d’éviter de miner nos vies professionnelles et d’entretenir cette idée que nous n’en faisons pas assez.

Il s’agit simplement de réaliser des équilibres. Dans ce sens, la femme aura besoin de soutien autant au sein de son environnement de travail qu’auprès de sa famille. C’est là, sa source de puissance.

Au sein du Groupe SEDIMA, nous avons fait de la lutte contre les ruptures de carrière non souhaitées, un objectif majeur de management des ressources humaines. Cela passe par la mise en place de mesures d’accompagnement comme la dédramatisation des absences et indisponibilités liées à la maternité. La femme porte le don sublime de la procréation. Cela ne doit pas être considéré comme un frein au sein de l’entreprise. Au contraire, c’est une dimension à prendre en compte et la femme travailleuse doit être accompagnée pendant cette phase-là. Je vais vous raconter une anecdote concernant l’une de mes collaboratrices qui lors de ses entretiens d’embauche m’a révélé, presqu’en s’excusant, qu’elle arrive avec un « handicap » car elle est en état de grossesse. A sa grande surprise, je lui dis « bravo et félicitations ». Non seulement j’ai accepté son recrutement mais j’ai demandé aux services d’organiser la transition pendant ses congés de maternité et de bien préparer sa réintégration. En retour, elle a développé tout naturellement un fort sentiment d’appartenance et de fidélité à notre grande famille.

Toujours dans le sens de l’accompagnement des femmes, nous avons initié des réflexions autour de l’opérationnalisation du télétravail et la création d’une crèche au sein de la SEDIMA.

Au-delà de l’entreprise, la « working girl » a également besoin du soutien de sa famille et surtout de son époux. Son épanouissement n’est réellement atteint que lorsque le conjoint s’investit pleinement dans la gestion du foyer. C’est l’occasion de rendre hommage à nos conjoints qui nous épaulent et nous accompagnent sans relâche. De plus, en Afrique nous avons encore la chance de pouvoir compter sur la maman, la grand-mère, la tante ou la sœur, toujours disponibles et prêtes à donner un coup de main.

Notre époque étant de moins en moins tolérante, notre environnement de plus en plus compétitif, la femme est aujourd’hui obligée de s’imposer une vraie rigueur (en faisant souvent des choix et des sacrifices difficiles) pour espérer réaliser les équilibres nécessaires à sa réussite socio-professionnelle.

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