Dans un rapport économique phare sur l’Afrique, intitulé : « Financement novateur pour le développement du secteur privé en Afrique », la CEA note que les gouvernements africains ont besoin de fonds supplémentaires pour faire face à la COVID-19.
« Dans le meilleur des cas, avec la maîtrise de la propagation du coronavirus et des mesures rigoureuses de distanciation physique prises de manière précoce, il faudrait à l’Afrique 44 milliards de dollars pour les tests, les équipements de protection individuelle et le traitement des patients atteints de la COVID-19 nécessitant une hospitalisation et des soins intensifs », indique le rapport lancé le mardi 15 décembre dernier.
Selon les projections de la CEA, la pandémie fera basculer 5 à 29 millions de personnes en dessous du seuil d’extrême pauvreté fixé à 1,90 dollar par jour, par rapport à un scénario de référence de la croissance africaine en 2020.
La crise sanitaire actuelle a de nombreux effets sociaux négatifs et l’Afrique est particulièrement vulnérable, du fait de la faiblesse des systèmes de santé, des conditions de vie difficiles et d’un accès limité aux services d’assainissement. Les systèmes de santé africains sont plus fragiles que ceux du reste du monde, avec des nombres plus faibles de lits d’hôpitaux, d’unités de soins intensifs et de professionnels de la santé rapportés à la population. L’Afrique compte en moyenne 1,8 lit pour 1 000 habitants, contre 6 en France et 8,2 en Fédération de Russie.
Le rapport considère le financement novateur comme une manière d’apporter des solutions aux défis du financement du secteur privé
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