»Dès demain, nous nous retroussons les manches pour travailler dur », a réagi Alexis Tsipras après sa victoire aux législatives anticipées que lui-même avait provoquées. Devant des milliers de sympathisants du Syriza rassemblés sur une place du centre d’Athènes, le Premier-ministre grec mesure l’espoir qu’il suscite et l’étendue de la tache qui l’attend. Dérouler l’accord trouvé avec les partenaires financiers, et surtout sortir le pays de la crise économique. Le chômage explose (25%), la dette se creuse (310 Milliards d’Euros) et les perspectives d’avenir sombres. Cette nouvelle victoire électorale, 8 mois aprés la première, donne à Alexis Tsipras et à son parti Syriza les coudées franches pour poursuivre leur plan de relance.
Le 13 juillet, un accord entre la Grèce et ses créanciers comportant de nombreuses mesures d’austérité et de privatisations en Grèce avait grippé la machine. Même si Tsipras avait obtenu des nouveaux crédits, un parti de son électorat se senti trahi car voyant revenir à grands pas l’austérité et la rigueur. C’est dans ce contexte que les élections anticipées étaient provoquées. Le 13 juillet, un accord entre la Grèce et ses créanciers comportant de nombreuses mesures d’austérité et de privatisations en Grèce avait grippé la machine. Même si Tsipras avait obtenu des nouveaux crédits, un parti de son électorat se senti trahi car voyant revenir à grands pas l’austérité et la rigueur. C’est dans ce contexte que les élections anticipées étaient provoquées.
Maintenant toute la question est de savoir quel Tsipras va t-on avoir désormais. Celui qui va privilégier les mesures sociales, défier les créanciers et l’Europe ou celui que l’on soupçonne de s’être converti à la sociale démocratie et à la realpolitik.
Crédit-Photo: //greece.greekreporter.com
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