Selon Bloomberg, une cargaison d’environ 1 million de barils de brut russe devrait débarquer ce mois-ci au port de Tema au Ghana. De plus en plus, la Russie privilégie le continent Africain pour écouler ses produits pétroliers. Une deuxième livraison du genre en l’espace de 6 mois peut l’approuver.
En mars dernier, le Ghana avait réceptionné un baril de 600 000. L’organisme ghanéen qui réglemente et supervise l’industrie pétrolière du pays s’étonnait alors qu’une aussi importante cargaison de brut russe se retrouve dans ses eaux territoriales.
Le brut russe représente aujourd’hui une opportunité pour les acheteurs car au nom des sanctions imposées par les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et les membres de l’Union européenne, celle-ci ne peut être vendue au-delà de 60 dollars le baril. La suspension des importations par ces pays laisse la Russie extrêmement dépendante de deux acheteurs à savoir l’Inde, la Turquie et la Chine qui captent désormais plus de 80% des expéditions de brut russe.
Une opportunité se présente pour les pays africains disposant d’infrastructures de raffinage pour acheter du pétrole brut moins cher.
Discussion à ce sujet post