Le Gabon prévoit une croissance économique de 3% en 2018, contre 0,20% en 2017. Obligé d’être sous perfusion des Bailleurs de Fonds suite à l’effondrement des cours du pétrole, Libreville entre dans la rigueur.
En visite dans la cité pétrolière et capitale économique du pays,Port-gentil, Jean Fidèle Otando ministre gabonais du Budget et des Comptes publics, a soutenu que le Gabon malgré les difficultés économiques du moment, sera en mesure de faire une bonne croissance.
Economie dépendante des recettes pétrolières, Libreville doit désormais compter davantage sur les recettes hors pétrole.
« Le pétrole, autrefois moteur de l’économie ne contribuera qu’à hauteur de 534 Milliards de FCFA en 2018, contre 520 Milliards en 2017 » a révélé le ministre.
Devant des responsables des régies financières de la province (Douanes, impôts et Trésor public), le ministre a ajouté que les recettes hors pétrole devront être de 1.082 Milliards de FCFA en 2018 contre 1.050 Milliards de FCFA en 2017.
Pour sortir le pays de cette mauvaise passe, le Gabon a été obligé d’accepter des mesures de restriction budgétaire. En contre partie d’ un programme d’appui de trois ans à hauteur de 642 Milliards de FCFA élaboré de commun accord avec le Fonds Monétaire International (FMI), la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement (BAD).
« Nous espérons faire des économies de cinq Milliards de FCFA suite à cette opération » a indiqué le ministre.
Parmi les mesures édictées par les bailleurs de Fonds, l’Etat doit geler pour un an les recrutements dans la fonction publique et suspendre l’achat des véhicules administratifs qui coûtent chaque année en moyenne 20 Milliards de FCFA.