Les pertes fiscales coutent cher au Sénégal. Selon Global Financial Integrity (GFI), la moyenne annuelle potentielle de pertes fiscales dues aux Flux financiers illicites est environ un million de dollar. En Afrique c’est environ 1.3 de billion de dollars qu’a perdu le continent durant la période 1980-2009, avec le Nigéria, l’Afrique du Sud et l’Égypte en tête de liste.
C’est des chiffes qui font froid dans le dos. Selon Global Financial Integrity (GFI), la moyenne annuelle potentielle de pertes fiscales dues aux Flux financiers illicites est environ un million de dollar au Sénégal. Un montant qui aurait pu être investi dans le développement, l’éducation, la santé ou l’amélioration des infrastructures.
Mais ces chiffres du Sénégal n’est que l’arbre qui cache la forêt. Le Copenhagen Consensus Center révèle un rapport publié conjointement par la Banque Africaine de Développement (BAD) et le du groupe de réflexion Global Financial Integrity (GFI) basé à Washington GFI qui soutient que l’Afrique a perdu environ 1.3 de billion de dollars à travers les flux de capitaux illicites durant la période 1980-2009, avec le Nigéria, l’Afrique du Sud et l’Égypte en tête de liste
Pour sortir de ce cercle vicieux, Alex Cobham chercheur au Center for Global Development met sur la table trois propositions : rendre public les informations complètes de la propriété des entreprises (ce qui implique l’élimination de sociétés-écrans dissimulant les véritables propriétaires), assurer une échange systématique d’informations entre les juridictions concernant les taxes, et exiger que les multinationales fassent leurs déclarations pays par pays. Cette politique de transparence devrait significativement réduire les transferts illicites.
Ces propositions pour la transparence doivent être cependant scrupuleusement et universellement respectées dans la mesure possible, si l’on veut espérer un impact substantiel. Autrement cela n’aurait pour résultats que de transférer les flux illicites vers les canaux qui restent encore ouverts. Dans ce sens, les précédents du dispositif actuel de lutte contre le blanchiment d’argent ne sont pas rassurants.
Ce programme a été universellement adopté, néanmoins la plupart des états suivent ses lois à lettre sans pour autant arriver à endiguer les flux de fonds illicites. Des violations des réglementations ont été même constatées au niveau de certaines banques internationales majeures. Cela étant, les programmes existants sont variés et complexes.
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